Les monstres ne sont pas où l'on croit
Des victimes prétendent ici à des droits
Mais plongent le monde dans le sang
Dans un silence assourdissant !
Vengeance, crient elles, Vengeance !
Sans jamais donner à la paix une chance !
Palestine ! Palestine ! On t'assassine !
Des morts, des massacres perpétrés
Dans l'indifférence des cadavres amassés
Et Israël violent qui crie sa souffrance
Tandis que Palestine meurt dans l'indifférence
Sous les bombes et les chars en trombes
Palestine ressemble toujours plus à une tombe !
Il faut crier enfin au scandale ! S'indigner !
Et cesser de regarder ces otages libérés !
Et pleurer, pleurer, au point d’en être aveuglé !
Au bonheur des uns, un peuple martyrisé
Palestine, sous les chars, écrasée
Palestine par des brutes martyrisée
Mérite un peu plus de nos indifférences
Palestine ici broyée sans la moindre chance
Et nous qui feignons de ne pas voir
Notre monde, « aveugle » y perd sa dignité !
Notre monde sourd y perd son humanité
Palestine ! Palestine ! Palestine
Crie donc encore plus fort qu’on t’assassine !
Les enfants de Palestine méritent une terre
Qui donc veut qu’à nouveau ce peuple erre
Et se perde dans les déserts inhospitaliers
Où même le pain reste à jamais disputé ?
Il faut à tout prix mettre fin à ses misères !
Tous les hommes ont droit à une terre !
A une Terre Mère !
Palestine ne sois pas ce nouveau Guernica
Où le fascisme tue brutalement le combat
Palestine, Palestine on t'assassine !
Et dans ce meurtre notre déshonneur se dessine !
Peut on laisser aux média ces voix qui soliloquent
Tandis que sous nos yeux sans un cri tout un peuple se disloque
Et que d’anciennes victimes parlent d’épuration
Sans complexe. De déplacement forcé d’une population ?
Epuration est il vraiment un mot du peuple d'Israël
Qui prétendait créer pour tous une terre fraternelle ?
Palestine ! Palestine ! Dans le silence on t'assassine
Et sans un bruit, criminel : notre déshonneur se dessine !