Ma voisine elle m'a demandé si j'avais pensé ce matin à avancer ma montre d'une heure, et comme je lui répondais par la négative elle m'a dit que j'étais en retard !
Mais en fait j'ai rien compris : on a avancé notre montre d'une heure donc on a perdu une heure ou encore on a artificiellement vécu une heure en moins puisque de toute manière on ira se coucher une heure plus tôt, puisqu'il sera plus tard qu'hier à la mème heure. En fait on est bel et bien aujourd'hui une heure plus tard qu'hier à la mème heure on a donc une heure en plus ce qui fait qu'on a en fait on a vécu une heure en moins ! C'est quoi c't'embrouille, on fait plus et au final on a moins ? Bon vous me direz que c'est pas trop grave puisque de toute manière ce qu'on nous retire aujourd'hui on nous le rendra demain. Cependant on est justement pas tout à fait d'accord dans la mesure aussi ou le fait d'avancer d'une heure en "été"revient à nous emprunter "une heure d'été", et le tout pour nous la rendre à la "veille de l'hivers", on nous vole une "belle heure" pour nous rendre une "heure au rabais", une heure moche ! Autant dire qu'on pourrait demander une compensation de l'ordre de 25 à 30% pour rééquilibrer les termes de l'échange !
Mais non on se tait, on dit rien !
Résultat on a une heure qui s'ballade pendant des mois, comme çà comme, en vacance, et qui revient au pire moment pour nous surprendre au moment le plus triste et éteindre la lumière du jour d'une manière encore plus brutale que si elle avait pris une vingtaine de jour pour le faire !
Alors voilà moi j'aime pas l'heure d'été, surtout que, convenez en avec moi, l'heure d'été, confiné, on va plus voir passer les journées : SOLEIL INTERDIT !
Tiens quand est ce qu'on nous demande de fermer les volets aussi pendant qu'on y est ?
On sera effectivement à l'heure des t, mais peut être plus totalement à celle à laquelle on s'attendait, l'heure de la terreur intellectuelle, l'heure de la Tôle imposée, l'heure de la Tragédie énoncée minute après minute. Nous serons à l'heure d'un Totalitarisme "médicalrien" "maladarien" !
Confinés, on voudrait tant que çà n'arrive pas tant on a peur qu'au final on en vienne (en regardant de l'extérieure) à prendre les Français pour des... des gens auxquels on a fait peur, des gens qu'on a inquiété à l'excès, et qui, même si c'était justifié risquent de vivre malades bien après que le virus (ce S... de virus) ait disparu !
Faudra t-il dix ans, quinze ans, dans ces conditions, pour guérir après que nous ayons guéris ?
Reverrons nous vraiment un jour l'heure de l'été, alors même que tout est fait pour nous plonger dans une dépression infinie, un cercle infernal qui fera au final bien plus de dégâts que le virus lui même ?
Nous jouons peut être là à un jeu beaucoup plus dangereux que celui auquel nous croyons jouer !
Nous protéger est sans doute un objectif louable pour le gouvernement, nous protéger est sans doute une préoccupation légitime de chacun d'entre nous, mais qui nous protège de cette protection, de cette sur-protection qui risque bientôt de nous étouffer au travers de ce confinement qui s'annonce ?
Au moment où l'on change d'heure, peut être que cette question mériterait d'être posée : comment allons nous remettre nos pendules à l'heure après l'horreur, après la monstruosité de ces confinements, et de ces mesures sanitaires qui nous ont ré appris à voir en l'autre, n'importe quel autre, un ennemi ?
Comment allons nous pouvoir revivre un jour en été , alors même qu'au moment où revient son sourire, on veut nous replonger en hivers ?