J’aime Trump
Il faut vous avouer que chez ce Trump j’aime tout
Il lui suffit d’oser pour paraitre moins fou
Et le monde à ses pieds semble s’affoler
Quand ses mesures dérisoires
il veut adopter
Qu’il ébauche quelques simples paroles
Et soudain toute tremblante la bourse s’affole !
Qu’il susurre ses menaces imbéciles
Et tout au monde parait plus difficile
Si bien que dans l’instant qui suit
Comme saisi d’un réflexe de survie
Tout son discours s’effrite
Ses intentions affichées se délitent
Et l’odieux tyran faussement omnipotent
Semble soudain totalement impuissant
Ainsi ce Trump qu’on croyait dictateur magnifique
Apparait un peu plus comme un président pathétique
Et les ruines de son pays qui ’s’accumulent
Disent tout, silencieuses, de ses pensées ridicules !
Comment ne pas le remercier, le louer tout autant
Lui qui nous rappelle à point qu’on ne navigue pas contre vents
Alors que son admiratrice médite encore sur son sort
On voit maintenant son modèle qui cale au point mort
Si là aucun des deux n’est allé en prison
Trump et ses contempteurs se heurtent à la raison
Et s’aperçoivent un peu sonnés
Que même en politique il faut raisonner !
Pourvu maintenant que la leçon porte
Avant qu’un modèle mal né on importe !
Expulser l’étranger et vouloir l’exploiter
Détester le monde et pourtant le piller
Capter sans complexe partout les richesses
Et se fermer pourtant, odieuse petitesse
Comment tout espérer d'un monstre soudain chancelant
Si nos politiques importent, aveuglés, ce modèle délirant
Que restera t-il de cet avenir fantasmé
Si d'un monde stérilisé on ne peut plus rien capter ?