j'vais vous le dire tel que je l'pense : j'ai souris aujourd'hui, mieux j'ai rigolé en pensant aux "vieux" qui défilaient dans les rues contre la généralisation de la CSG !
Cà vous choque ? Ca vous remue et vous en êtes à vous demander comment un "coco" tel que moi peut prendre la défense du gouvernement dans ce dossier ?
Si tel est le cas c'est que vous ne m'avez jamais lu jusqu'au bout et que vous avez volontairement ignoré les multiples chroniques que je postais pour pester contre le déséquilibre croissant entre retraités et actifs, et surtout entre retraités et actifs sans emplois !
Aujourd'hui je suis donc "MDR" ou mort de rire comme le dit le commun des mortels. Les vieux qui défilent dans les rues pour nous faire croire qu'ils sont au bord du gouffre ont quelque chose de pathétique et de comique, même s'ils ont quelques raisons de râler !
Pathétique parce que les vieux, les retraités d'aujourd'hui ne peuvent ignorer les conditions sociaux économiques actuelles sauf (et j'irai le leur reprocher encore plus gravement) à vivre dans leur bulle !
Eh quoi : on verrait des hommes et des femmes s'immoler sur le seuil d'un pole emploi en déshérence, et on continuerait sans moufeter à offrir aux plus anciens des pensions de retraités confortables sans s'intéresser plus avant à leur situations sociales et personnelles ? On verserait ainsi à des retraités déjà pensionnés, des pensions de reversions, au nom d'une solidarité financière dont ils n'ont pas besoin ?
Voyons soyons sérieux, il y a des vraies questions à poser sur la monstruosité de ce système qui enrichit les riches sans remplir sa fonction première qui devrait être de protéger les plus fragiles.
Nos jeunes sont massivement dans des situations dramatiques : sans logement, sans travail, et surtout sans moyen d'obtenir l'un et l'autre, et de l'autre coté (oh je sais pas tous) on constate que les catégories d'age les plus aisées sont aux alentour de 58/65 ans ! La descense la plus élémentaire voudrait donc que l'on s'intéressât déjà aux coûts des uns et des autres avant d'ériger telle ou telle catégorie d'age ou sociale : en victime !
Ah je sais encore : vous me direz aussi que les vieux ont cotisé et acquis leur "droit à " !
Mais bien peu d'entre ces anciens pourront, sans pouffer soutenir l'idée selon laquelle leurs cotisations leur ont offert le droit à revendiquer !
La retraite il aurait fallu la réformer dés les années 1990 et il aurait fallu la réformer dans le sens d'un allongement des cotisations, et surtout d'une unification des pensions, pour que les revenus sociaux soient pour tous, pour tous, de vrais revenus sociaux !
Nous avons (parait il) le meilleur système social du monde !
Pour ma part, la question de la retraite m'apparait au contraire comme un des éléments qui vont crystaliser le désastre de notre politique sociale qui vole aux pauvres pour donner aux riches ! Avec l'arrivée très prochaine des générations chômage à l'age fatidique, on va voir se multiplier les drames de ces gens que le système aura volontairement passé sous silence : les chômeurs et les précaires ! Ceux là auront payé plein pot un système qui les a jeté parfois dés leur entrée dans la vie professionnelle et ils continueront à pleurer sur leur vieux jours .
OUI, LA CES GENS LA POURRONT PLEURER, parce qu'ils n'auront plus que leurs yeux pour le faire, tandis que personne ne voudra les entendre !
C'est çà aussi le problème de ce système : l'odieuse survivance de ces retraités pauvres dont personne ne parle parce que tout le monde estime que s'ils sont dans une situation pareille c'est qu'ils l'ont bien cherché
Alors non je ne donnerai pas mon soutien à ces retraités qui défilent aujourd'hui, parce qu'ils ne sont même pas capable de solidarité avec leurs camarades dans la gène. Non je ne donnerai pas raison à ces nantis, à moins, à moins que l'on devienne enfin réellement intelligent et que l'on donne : à chacun selon ses besoins, et non selon sa richesse !
Là on jettera, peut être, aux ordures notre système social qui fait du riche retraité le nabbab qui pleure sur l'impôt sur la fortune pendant que sa fille, malade,risque de finir à la rue ! Là on invitera les plus nantis (oui avec 1700 euros par mois à la retraite, et un logement à bas coût on est un nantis aujourd'hui ) à regarder un peu autour d'eux autour de leur tour d'ivoire, et parfois hélas : de leur égoïsme bien dramatique. Les vieux certes pas tous, mais beaucoup d'entre eux, percevront le désastre qui menace tant de leurs enfants et petits enfants !
Je sais ils diront encore, pour justifier leur positionnement, que ces droits : ils les ont acquis !
Personne, et même pas moi, ne viendra dire le contraire, cependant je leur répondrai encore que s'ils les ont acquis, c'est parce que, la situation économique leur a permis de les acquérir massivement !
Aujourd'hui que des milliers, des millions de chômeurs et de travailleurs pauvres sont empêchés d'acquérir ces droits de la même manière, que valent ces droits acquis dans un pays qui prétend, je cite de mémoire que : "les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit" ?
Pas grand chose dans l'absolu, sans doute !
Et d'ailleurs je voudrais leur rappeler que ces vieux qui revendiquent, dépendent étroitement de ces jeunes qui travaillent, ou qui devraient le faire ! On est donc en plein contre sens : les retraités croient défendre leur retraites en attirant l'attention sur leur sort :
ils ont tort !
S'ils veulent avoir une chance d'avoir et surtout conserver une retraite, il faut qu'ils changent leur fusil d'épaule et luttent enfin, enfin, en faveur de l'emploi et de la sauvegarde de la jeunesse !
La seule mobilisation qui vaille donc, mesdames messieurs les retraités, se situe dans la nécessité qu'il y a défendre vos enfants et petits enfants ! Ce sont eux qui font votre prospérité actuelle, et peut être future ! Si nous continuons à nous repètre du désastre du chômage et à tolérer la baisse proportionnelle des cotisants : VOTRE RETRAITE VA DISPARAITRE D ELLE MEME !
Alors cessez de pleurer, travaillez et souvenez vous de cette petite phrase qui doit parler encore à votre génération : "ne te demande pas ce que l'Amérique peut faire pour toi..."