Enseignant retraité, père de 6 enfants... amateur d'actualités et d'analyses politiques sérieuses
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
C'est le journal "Le Soir" qui l'annonce. Pour la première fois, en France, une réunion d'initiés a essayé d'envisager un possible retour de la Belgique francophone à l'intérieur de la République Française... Mieux vaut prévenir que guérir...
L'article en question peut se lire ici.
Je crains que ces messieurs n'aient pas mesuré la complexité du problème. Il y a trois "épines" de taille dans ce dossier :1. L'indifférence des francophones à un possible rattachement à la France. Il y a chez nous un parti "rattachiste". Mais il ne récolte que 1,64 % des voix aux dernières élections. Il semble bien que les Belges francophones préfèrent, et de loin, utiliser tous les moyens pour sauver la Belgique plutôt que d'envisager sereinement un rattachement à la France. 2. Le problème de Bruxelles dont les habitants sont francophones à plus de 80 % mais dont la Flandre veut en faire sa capitale. On n'imagine pas ici voir la Flandre abandonner sa revandication. Le problème est énorme car les francophones wallons ne veulent et ne peuvent "abandonner" Bruxelles. 3. Le problème de la dette publique. La Belgique a une dette de 375 milliards d'euros. Excusez du peu. La Flandre a déjà annoncé bien haut qu'il n'était pas question pour elle de répartir cette dette entre les entités fédérées en fonction du nombres d'habitants. Elle voudrait qu'on tienne compte du fait que les investissements ont créés une dette plus importante en Wallonie qu'en Flandre.
De plus, il ne faut pas oublier la petite communauté de langue allemande à l'Est de la Belgique. Accepteraient-ils d'être englobés dans un pays dont la seule langue nationale n'est pas la leur ?
TP
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.