1) REDUIRE LE NOMBRE DE DISPOSITIFS
PLUS IL Y A DE DISPOSITIFS SOCIAUX, ÉCONOMIQUES, FISCAUX, PLUS IL FAUT DE FONCTIONNAIRES POUR LES GÉRER. ET PLUS AUSSI IL Y A D'ABUS ET DE FRAUDES.
Avez-vous vu le nombre de lignes, de termes techniques, d'exceptions, de dispositions particulières sur la DECLARATION D'IMPOTS ?
Rien que sur le dispositif fiscal Loi Scellier, il y avait plusieurs dizaines de sous-dispositifs, dispositions particulières et autres exceptions. C'EST DE LA FOLIE.
Et qui plus est, à chaque nouveau dispositif ou nouvelle subvention, des spécialistes et des escrocs s'engouffrent et profitent des brèches bien avant que l'administration (le plus souvent en RTT) ne finisse par réagir.
EXEMPLE DE SIMPLIFICATION A MÊME DE GÉNÉRER DES MILLIARDS D’ÉCONOMIE : LA TVA.
Mettre un terme au système mensuel d'allers-retours (crédits / débits) de la TVA pour les entreprises. Une usine à gaz :
Combien de personnels gestionnaires ?
Combien de fraudes ?
Combien de personnels pour lutter contre les fraudes ?
Quel coût comptable mensuel pour les entreprises ?
Rien que sur la TVA, mettre un terme au système des allers-retours mensuels (comme c'est le cas pour la micro-entreprise), et ramener le système à 3-4 taux réduits revenant à un solde perçu par l'Etat équivalent à celui perçu avec le système des crédits / débits, générerait d'immenses économies de personnels et de fraudes.
AUTRE EXEMPLE : LE SENAT ET LE CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL.
L'utilité de ces hauts-lieux de pantouflages pour ministres ou élus déchus, sportifs émérites (la Nation reconnaissante) et autres renvois d'ascenseur, comparée à leur coût, ne justifie en rien leur existence. De Gaulle voulait supprimer le Sénat. Dont acte.
2) TRAITER LE MAL A LA RACINE
POURQUOI AUTANT DE RÉGLEMENTATIONS ?
Pourquoi autant de bureaux et de fonctionnaires dédiés à la réglementation ?
D'ABORD PARCE QU'UN ETAT "QUI PEUT TOUT ET QUI DOIT TOUT". UN "ETAT PAPA-MAMAN".
Dès qu'il y a un problème : les Français se tournent vers l'Etat. Voire attaquent l'Etat.
Donc l'Etat réglemente de plus en plus, et embauche des personnels pour gérer les nouvelles réglementations etc.
Les nouvelles réglementations entraînent des exceptions appelant une nouvelle réglementation pour intégrer ces exceptions, mais aussi de nouveaux abus et de nouvelles fraudes contre lesquelles il faut aussi lutter.
Un cercle vicieux.
En raison déjà de cette culture structurelle de "servitude volontaire" et de non-pouvoir personnel. C'est une différence essentielle avec les Américains.
Ainsi pour traiter le mal à la racine, il est déjà nécessaire de mettre fin à cette attitude fondamentale, d'investir davantage les citoyens, d'"empuissancer" davantage le peuple. SOIT DE PASSER A UNE RÉPUBLIQUE FEDERALE. Et à la fin de l'oligarchie parisienne jacobine, dédiée aux intérêts d'une petite clique endogame.
ENSUITE, l'inflation réglementaire est également liée à la culture française très mentale et intellectuelle. Le recrutement des fonctionnaires se fait par des concours purement intellectuels. L'épreuve reine est la note de synthèse administrative. Il est évident qu'une fois aux commandes, ces armées de bêtes à concours vont produire de la réglementation, souvent au nom de grands principes idéologiques, intellectuels, républicains, et le plus souvent en déconnexion complète de la réalité.
Le système des promotions internes est également défaillant. Compte tenu de la similitude des profils et des parcours, il conduit à promouvoir celui qui "n'a pas fait de conneries". Or, pour ne pas faire de bêtises, la meilleure solution est d'en faire le moins possible... Ou de pondre de la réglementation, visant à sécuriser toujours plus le périmètre de l'Etat, avec cette obsession délétère du risque zéro. De cette pusillanimité structurelle résulte une grande gabegie et inertie.
Aussi, pour pallier cette mentalisation excessive de la haute-fonction publique et la déconnexion du réel qui en résulte, il convient déjà d'imposer un minimum de cinq ans d'expérience dans le privé avant présentation du concours de l'ENA comme de tous les concours de catégorie A et B. Idem pour les députés.
En finir aussi avec ce bal continuel des nominations ministérielles et des remaniements. Nous sommes pratiquement revenus à l'impuissance de la IIIe République, qui a entraîné l'effondrement de 1940.
En finir également avec ces nominations "politiques", ces ministres qui ne connaissent rien à leur ministère. Qui écrivent des romans par exemple au lieu de s'occuper du budget de l'Etat. Désormais, nommer des ministres ayant minimum 10 ans d'expérience dans le ministère concerné.
3) EN FINIR AVEC LE LOBBYING DES PUISSANCES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES ET DE BRUXELLES.
EXEMPLE : les 8 nouveaux vaccins rendus obligatoires pour les nouveaux nés par E. Macron en 2018. En guise de remerciements au copain Serge Weinberg, avec qui il siégeait à la commission Attali et qui a financé sa campagne.
700.000 nouveaux nés / an. Faites le compte de tous les actes et remboursements auxquels ça donne lieu ! En totale inutilité. Aucune mortalité infantile ne justifiait cette mesure. Un scandale total.
Que les parents qui ont peur vaccinent leurs enfants. Mais rien de remboursé.
Là aussi, le passage à une République fédérale, avec des communes et des régions dotées d'un budget et de compétences significatives, en connexion directe avec le terrain, sera décisif pour mettre fin à la ploutocratie de l'entre-soi parisien et bruxellois.