Dans un jardin au bord de l'eau,
nous poserons un banc très long.Puis une grosse table en bois.
Sous un vieux chêne ou peut-être un figuier,
pour écrire à mille mains,
à l'ombre de la vie,les pieds dans l'eau qui court, les têtes dans les nuages,
nos histoires dans toutes les langues. Dont celle de l’homme.
Et dans ce jardin au bord de l’eau, près du banc, près de la table.à l’ombre du chêne ou peut-être du figuier,nous construirons en bois flotté et en vieilles voiles de coton roux,passées par le soleil, une cabane grande comme la terre, comme l’universQuand viendra la pluie et l’arbre pleurera.Dans ce jardin au bord de l’eau, près du banc, près de la table.à l’ombre du chêne ou peut-être du figuier, nous trouverons un abri pour nos mots en encre bleu.Dans la cabane grande comme la terre,dont les voiles et le bois flotté,nous souffleront leurs voyages au fil de l’eau,des ruisseaux, des lacs, des mers et des océans infinis.
Billet de blog 24 mars 2009
L’abri
Dans un jardin au bord de l'eau,
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