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Billet de blog 26 décembre 2024

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80 ans après la libération d’Auschwitz, penser le fait génocidaire

À Paris, les 25 et 26 janvier 2025, Colloque « 80 ans après la libération d’Auschwitz, penser le fait génocidaire – Histoire, Mémoire, Actualité »

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le 27 janvier 1945, l’armée soviétique libérait le plus grand complexe concentrationnaire nazi  : camps de concentration et centre de mise à mort d'Auschwitz-Birkenau. À l’occasion du 80e anniversaire de cette libération, l’UJFP et TSEDEK! organisent les 25 et 26 janvier 2025 un colloque intitulé « Penser le fait génocidaire — Histoire, mémoire, actualité ».

Illustration 1
flyer du Colloque des 25 et 26 janvier 2025

Ce colloque se propose ainsi de travailler l’histoire (en réalité mal connue) et la mémoire d’Auschwitz, dans sa singularité mais aussi comme métonymie de la destruction des Juifs et Juives d’Europe. Nous interrogerons également la profonde occultation du génocide des Tziganes dans la mémoire collective occidentale, et plus généralement de l’antitziganisme européen. Nous n’oublions pas les autres victimes du nazisme, les minorités de genre et d’orientation sexuelle, les personnes handicapées, les adversaires politiques… Cependant, ce colloque aura pour sujet central le fait génocidaire dans sa relation au racisme.

Parce que, tout en réfléchissant sur leur spécificité, nous refusons d’isoler l’antisémitisme des autres formes de racisme, le judéocide des autres génocides, l’antisémitisme nazi de l’histoire européenne du racisme, du colonialisme, de la suprématie blanche, ce colloque entend laisser la place à des voix qui rendent compte de l’histoire diverse des génocides — sans prétendre bien entendu en faire un inventaire exhaustif. 

Et parce que l’histoire et la mémoire sont des dimensions de notre présent, il s’agira enfin de penser l’actualité du fait génocidaire, la construction du Droit international, la manière dont le génocide nazi est mobilisé par les mémoires et les politiques en lien avec la situation en Palestine/Israël — alors que l’ONU a instauré le 27 janvier comme journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l'humanité.

Parce que nous sommes porteurs d’un « Plus jamais ça » qui vaille pour tous les êtres humains, toutes les populations, tous les espaces, tous les temps.

 UJFP et TSEDEK!

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