
Et pis paf Le Pen !
Voici comment, au nez et à la barbe de tous, le trublion des culs de basse fosse s’est invité à la Une de tous les médias, faisant de l’ombre à l’un de ses plus grands détracteurs. Lui n’était pas certainement Charlie, mais bel et bien Charlie Martel comme il aimait tant à le brailler haut et fort avec cette gouaille tonitruante.
Reprenant le flambeau d’un nationalisme totalitaire, entre provocations exacerbées et dérapages contrôlés le pourvoyeur de N n’a cessé de proclamer la détestation d’autrui. Cet Autre, l’arabe, le musulman, le juif, l’homosexuel, l’étranger à sa doctrine malfaisante et nauséabonde.Celui qui cristallise les peurs les plus archaïques et les menaces les improbables. L'Autre, dépositaire de la fureur des extrèmes.
Sur ce fond de commerce débridé, terreau d’exécration et de répugnance, dont il bâtît les fondations, il n’a cessé d’essaimer ses propres graines de fanatisme qui à présent ont germées telle une pensée magique, solution miracle aux maux les plus insensés.
Interminable discours du parti du délire qui communie à la détresse infernale, de sorte que lorsque adviennent les mots les voilà chargés du souffle de cette chair putride. Interminables mensonges distillés dans l’épouvante du néant. La raison en tout et partout où la doctrine courroucée cohabite avec les vertiges du chaos. Il doit bien y avoir une volonté commune de se défaire de cette frénésie collective. Je ne peux que haïr la N.
Il eut été assez cocasse que la famille Le Pen choisisse de faire incinérer la dépouille du défunt plutôt que la mise en terre. Allez Jean-Marie, au four! Pas de quoi s’attarder sur un simple point de détail de l’histoire. Le diable est dans la boîte. Irions nous jusqu’à la compassion pour cet homme là ?