
Agrandissement : Illustration 1

À la saison qui s’endort
Les horloges reculent d’un rien.
Tapi d’autant de feuilles d’or
Chaque jour s’étiole en chemin.
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Quand viennent les grands vents glacés,
Sous les draperies de brume
S’en suivent les premières gelés.
Siffle la nuit en son costume.
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Au temps de la fanaison
Les plantes en tiges efflanquées,
Tournant de tristes déraisons
Lueurs d’éclats pétrifiés.
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Qu’il est loin ce doux printemps
Déchu sous les percales d’ambre,
Tel un éloge émouvant
Maussades torpeurs de Novembre.