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Billet de blog 7 juin 2014

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Jour J, jour de la Libération, pour qui ? Le bâton américain conditionne le réflexe pavlovien d'une France en régression.

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Il suffit d'offrir une gamelle à un "politichien" (expression du Général De GAULLE) et lui servir la soupe,   pour le faire baver d'admiration et le faire se coucher par soumission, en temps d'occupation économique.

C'est pourquoi entre "chien et loup",  je reçus instruction d'écrire sur la France qui veut obéir à qui peut la trahir, l'Amérique. 

J'ai bien tenté lâchement de négocier, ergotant que ce n'était pas le moment de me singulariser et de  ridiculiser le choix politique d'une Europe et surtout de la France, mon  pays. 

Je pensais l'argument percutant, sinon convaincant.

- "Jour J,  jour de Libération !" m'avait-on rétorqué, "Justement, parlons-en de la Libération."

Il serait temps, juste temps ! 

Il faut sortir la France de cette période d"occupation" économique, quitte à nous faire haïr. C'est toujours mieux que de se faire trahir.

- "Oh là, comme vous y allez ! Justement, j'en sors et viens à peine de m'en sortir. Je voudrais bien ne pas y revenir et être  à nouveau à la peine pour dénoncer des torts qui ne sont pas les miens."

Trois mots tombèrent comme des  couperets ou plutôt des tranchoirs, tranchoirs d'espoir  :

- Guantanamo, NSA, Traité Transatlantique et... BNP PARIBAS.

Tous mes arguments devenaient dérisoires devant tant de preuves accumulées de trahison et de déraison de la part de certains de nos hommes politiques. 

Mais bon, somme toute, ma raison me commande d'être pragmatique et me recommande de rester dogmatique dans le domaine économique, surtout vis  à vis de l'Adversaire financier. 

- "Quoi, moi, défendre une banque ? Plutôt mourir."

- "Et laisser la France souffrir ?"

La France a vendu (sic) sa souveraineté nationale, celle de pouvoir produire sa monnaie et de racheter sa dette publique. Aujourd'hui elle dépend de ses banques privées, comme autrefois les Rois de France dépendaient des usuriers juifs (les seuls autorisés à prêter de l'argent avec des taux d'intérêts, ce qui était interdit par la religion catholique et fut cause de la haine du Juif en France. Les Juifs pouvaient s'enrichir en prêtant de l'argent, puisqu'ils récupéraient plus que l'argent prêté).

Attaquer une grande banque nationale, c'est attaquer l'économie française (sic).

http://chantaldupille.over-blog.com/article-ou-sont-passes-les-intellectuels-il-en-reste-au-moins-une-libre-hardie-100603434.html

- "M'en fous, m'en fiche et m'en contrefiche. Bien fait pour la BNP PARIBAS ! J'vous fiche mon billet, qu'elle s'en sortira fort bien, cette banque, sans mon billet."  maugréais-je, enfouissant résolument ma tête dans mon oreiller, pour dormir, pouvoir enfin dormir.

Peut-être même, en m'en réjouissant  :

- "Après tout, qu'a-t-elle fait cette banque française, elle,  pour aider le peuple et les petits épargnants ?"

- "Oui, quelle solidarité affiche-t-elle avec le peuple français cette banque dont je me fiche éperdument ?"  

- "La France "em......de" (sic) l'Allemagne. Par sa fronde populaire, elle menace l'espace DM (Deustch-Mark). Le chef de meute de la Communauté Européenne, ce n'est pas Bruxelles, c'est Berlin. L'attaque financière contre la banque française est volontaire".

 - "Eh ben, quand je pense qu'on reproche au Président François HOLLANDE de n'avoir rien fait et d'obéir au "diktat" allemand, qu'est-ce que ce serait, s'il avait fait quelque chose, François  ?"

"- Le président français n'affiche pas ouvertement son hostilité parce que la France est en position de faiblesse. L'amitié franco-allemande est devenue un cheval de Troie pour la France, pays qui tient la chandelle au chevet du couple "Berlin/Washington" et de la poursuite de ses politiques d'austérité. Le reste n'est que du cinéma hollywoodien sur grand écran mondialiste. La France n'a plus rien à attendre de cette Europe-là. Si elle joue le rôle de la Belle, la Bête qu'elle a en face d'elle, l'Europe DM, ne se transformera jamais en Prince Charmant. "

Si la France est aujourd'hui en position de faiblesse, c'est parce qu'elle a signé des traités qui l'ont rabaissée. Elle fût traîtresse à son propre intérêt. Les élus politiques français ont confisqué le pouvoir populaire au profit d'un Adversaire financier, sans scrupules, avec qui ils copulent.

Jour J, jour de libération, le 06 juin 2014, la grande Allemagne a pris sa revanche et même récupéré économiquement l'Alsace et la Lorraine. Incessamment sous peu, ces deux régions, l'Alsace et la Lorraine fusionneront en une seule région et feront sécession.

Causes des guerres mondiales du XXème siècle, l'Alsace et la Lorraine rejoindront économiquement et pacifiquement le Länder allemand, grâce aux Etats-Unis d'Amérique. Ce sera la Crimée "bis", processus d'autodétermination qui sera validé cette fois-ci par Berlin et Washington, Washington  qui ne veut avoir pour seul interlocuteur que Berlin.

http://blogs.mediapart.fr/blog/poj/170314/hey-barack-angela-remember-kosovo

L'Allemagne a un point commun indéniable avec l'Amérique qui crée un lien indéfectible entre ces deux pays : la haine des Russes.  La guerre froide d'hier est devenue l'enjeu aujourd'hui d'une terre continentale, celle de la Prusse orientale, une terre chaude , brûlante, où se joue l'avenir d'une nation perdante, la France, parce qu'alliée d'une Europe qui n'est plus la sienne.

La Russie ne peut pas perdre à ce jeu. C'est elle qui gagnera. 

L'avenir de la France dessine un destin  sous forme de fronde populaire contre l'occupant économique, devenu l'Adversaire international. Car l'Allemagne a repris son rôle historique de "leader", un leader impitoyable avec des peuples d'Europe "employables", des peuples d'Europe qui l'avaient autrefois humiliée. Comme la Grèce, par exemple.

L'Allemagne règle ses comptes avec les peuples d'Europe et demande le paiement des dettes, sans plan Marshall, après avoir été vaincue. Encore une inversion des rôles qui en dit long sur le délitement de nos élites et de nos édiles !

L'Amérique règle ses comptes avec l'URSS et demande le paiement des dettes, des dettes créées par une justice privée, justice libérale que la France, "Etat-nation" en déréliction au sein de l'Europe,  cautionne par la future ratification du  Traité Transatlantique.

Quelle dérision que ce soit la France victorieuse qui doive de l'argent à l'Allemagne vaincue !  

Quel pays a annexé économiquement les pays européens sous sa domination politique ?

C'est à nouveau la "grande Allemagne" qui menace l'équilibre européen, comme l'avaient prévu nos ancêtres, ceux qui ont libéré la France, au moment de la signature du Traité de Versailles. 

On juge l'arbre par rapport aux fruits qu'il donne et l'homme politique par rapport aux actes qu'il commet. 

Qui est l'ennemi de vos libertés ?

Et qui est l'ami ?

C'est incroyable d'avoir laissé l'Allemagne rediriger l'Europe, puisque c'est exactement ce qu'il ne fallait pas faire et ce que nos Anciens avaient tenté d'éviter, en divisant l'Allemagne en deux pays.      

Je suis obligée d'écrire vite, sous la dictée. L'urgence est réelle. 

L'esprit révolutionnaire de la France, sa capacité à répandre des idées contre la "doxa" mondialiste inquiète l'axe transatlantique, Berlin-Washington.

 http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203542003376-le-mauvais-proces-fait-a-thomas-piketty-1009450.php

Encore un Français !

 [ ... ] Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d’égalisation des conditions sur le long terme, à l’heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.

En tirant de l’expérience des siècles passés des leçons pour l’avenir, cet ouvrage montre que des moyens existent pour inverser cette tendance.

Directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’École d’économie de Paris, Thomas Piketty est l’auteur de nombreux travaux historiques et théoriques qui lui ont valu, en 2013, le prix Yrjö Jahnsson décerné par la European Economic Association.  ] 

Aujourd'hui la France se trouve à nouveau  devant un choix crucial et détérminant :

- Soutenir une Europe dont le chef de meute est Berlin, provoquant la montée des populismes et la poussée des haines, à cause du mépris allemand affiché envers les autres peuples européens. 

- Ou soutenir ouvertement la Russie qui veut ouvrir  un espace eurasiatique et offrir un marché énergétique donc économique qui sauverait stratégiquement l'Europe d'un désastre écologique qui sera planétaire au final.

Vous reprochez à la Russie l'acceptation de l'auto-détermination des peuples par voie de référendum, principe fondateur des "Eurorégions"  que vous avez vous-même conçues pour détruire vos Etats-nations. 

C'est dans ce but que le référendum du Kossovo fut le Cheval de Troie des Etats-Unis d'Amérique. Washington n'imaginait pas que ce référendum populaire allait devenir l'instrument politique des régions de quelques états, anciens états- satellites de  l'empire soviétique   pour refonder l'URSS, avec l'appui de Moscou.   Se servir du référendum européen, principe d'auto-détermination des peuples, pour sortir de l'espace européen occidental et servir la Russie, c'est l'histoire du "trompeur trompé", de "l'arroseur arrosé".

Et que fait la France ?

 Au lieu de soutenir la Russie, la France trahit son alliée de toujours,  comme elle a trahi la Serbie, lors de la sécession du Kossovo, malgré la promesse du Général De GAULLE, que la France demeurerait l'amie de la Serbie, quelque fût le prix à payer. 

Le prix de la trahison française est encore plus lourd à payer aujourd'hui. C'est le tribut d'un peuple soumis à l'Adversaire financier dans une période d'occupation économique "libérale" qui spolie notre nation de toutes ses richesses industrielles et commerciales, avec l'appui des rentiers de la République et des boutiquiers du MEDEF.

- Oui, il suffisait de servir une  gamelle occidentale pleine de soupe libérale, suffisante pour réduire à l'obéissance le peuple français et les peuples européens conditionnés par des réflexes alimentaires, dûs à une une misère croissante.

Il suffisait ou il aurait suffit ?

A moi, on me dit d'écrire : "- Il suffit."

Libérez-vous de cette dette inique.

Libérez-vous de cette occupation économique étrangère.

Prenez vos responsabilités, vous, les élus politiques français.

Défendez votre nation, la France, vous qui incarnez son essence, en représentant le peuple français.

Représentants de la nation française, vous  devez assumer votre rôle étatique et défendre l'Etat français.

Arrêtez d'être bêtement extatiques devant la néo-puissance allemande favorisée par une Amérique qui joue sa carte contre la Russie, celle de la division, en vous demandant à vous d'être en cohésion avec une position intenable et insoutenable : la destruction de l'Etat-Nation, la France.

L'Amérique veut l'Allemagne à la tête de l'Europe.

Washington ne connaît qu'un seul gouvernement européen : Berlin.

Parce qu'ils ont en commun la haine de nos alliés russes.

L'amitié franco-russe doit s'afficher politiquement et publiquement.

La France doit sortir de l'OTAN, sinon, autant en emporte le vent, c'est la fin de son histoire, la fin de la nation-France. 

Qui va jouer le rôle qu'a tenu l'ex-ministre des affaires étrangères, le "scorpion" Dominique De VILLEPIN, lorsque la France courageusement disait "non" à la guerre contre l'Irak, le 14 février 2003, discours qui lui a valu d'être applaudi, fait rarissime  ?

L'Union Européenne satisfaite en 2006.

Gouverner, c'est prévoir.  

On me presse de vous l'écrire :

- Non au Traité Transatlantique !

- Non à la guerre en Ukraine !

Mais, pour éviter la guerre en Ukraine, acceptez les référendums populaires.

Il faut soutenir la Russie.

Arrêtez d'être velléitaires.

Soyez volontaires !

Vous souffrez déjà du poids hégémonique de l'Allemagne en Europe.

Et vous allez céder à l'Amérique, Washington raflant une nouvelle fois la mise, tous vos droits économiques.

Traîtres à votre propre nation, vous serez, en ratifiant encore un énième traité de soumission pour prise de cette paix passée, au nom d'une guerre jamais dépassée.

Car le futur ne sera pas la paix, puisque la guerre, au sens populaire du terme, c'est l'insécurité aux frontières. 

Sans frontières, il n'y a pas de paix possible.

Pourtant tous les actes posés qui vous sont imposés par l'Allemagne et l'Amérique vous montrent que vous faites fausse route, ne serait-ce que l'amende juridique contre la BNP Paribas, grande banque nationale,  sanction-déguisée contre l'Etat français en semi-rebellion, à l'identique des sanctions économiques prises contre la  Russie.

 Ce sera la déroute économique et politique de la France, si vous pliez genou devant vos soi-disant alliés.

Ralliez-vous à la Russie et battez-vous politiquement pour affaiblir ceux qui ont tenté de trahir les intérêts français dans le monde.

Bleu, blanc, rouge   =    blanc, bleu, rouge.

L'histoire de l'Europe occidentale contre l'extrème droite s'est construite avec ces trois couleurs, les trois couleurs du drapeau russe et du drapeau français.

Un pur hasard ?  

Sachez lire votre Histoire et déchiffrer le livre des symboles.

Quels hommes politiques êtes-vous donc  devenus ?

De simples parvenus ?

Mais pour parvenir à quelque chose, il vous faut réussir.

Sinon, de "parvenus" aujourd'hui, vous  deviendrez des méconnus, sans plus aucun avenir politique.

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