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Vous aller voter pour lui ou vous réfléchissez à votre vote pour le dimanche 19 juin. Il me semble important de vous parler de Grégory Korn. Dans un monde idéal et froid, nous pourrions nous dire que seul compte l’appartenance politique d’un candidat et le programme qu’il porte. Mais nous sommes humains, et si la personnification à l ‘excès est une dérive néfaste, il nous faut savoir à qui nous accordons notre confiance. Un jour, si le peuple désire sortir de la démocratie représentative, nous n’aurons plus à mettre notre avenir entre les mains de quelques uns. En attendant, il est aujourd’hui question de sortir de l’autoritarisme présidentiel et de redonner du pouvoir aux députés…
Grégory Korn est un militant politique. C’est à dire qu’il a des convictions, qu’il les partage au sein d’un collectif, et qu’il co-construit des actions citoyennes. Je le côtoie depuis 1 an et demi au sein du groupe France Insoumise 65. Il a l’esprit de synthèse et il est celui qui résume toujours clairement une situation. Cette qualité lui a naturellement conféré le rôle de porte-parole auprès de la presse. Son efficacité c’est l’action politique : on discute, on décide, on agit. Ce n’est pas un militant de barricades et de coups de force : il préfère le débat d’idées et faire bouger la réalité par la force de la raison. Sa rationalité est solidement ancrée en lui, tout autant que sa détermination. C’est en cela que je me sens proche de lui, car son terrain est tempéré. C’est ce qu’on pourrait appeler un radical modéré.
Ses valeurs sont cohérentes : intérêt général, soin du vivant, justice. C’est un bosseur et il ne fuit pas les responsabilités. Pour autant, il n’est pas du genre à s’accaparer le pouvoir (tendance masculine assez répandue dans ce milieu). Au contraire, il donne de la place aux autres et en particulier aux femmes (vu la majorité de femmes au sein de notre mouvement, il vaut mieux être féministe!).
Grégory est membre du Parti de Gauche, le parti qui théorise l’écosocialisme. Tout est dans le titre. Il y assume les fonctions de rapporteur départemental. Sa ligne politique est pro-européenne, foncièrement républicaine, réformiste au sens premier de la sociale-démocratie qui désire transformer le capitalisme dans le cadre des institutions démocratiques. En cela la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale est dans l’héritage du front populaire de 1936 qui par des élections gagnées a pu améliorer les conditions concrètes d’existence de la vie des gens.
Le rationalisme de Grégory le situe dans la gauche républicaine du mouvement insoumis, quelque part entre Adrien Quatennens et Alexis Corbière. Respect total de la laicité, aucune sympathie pour le communautarisme religieux et les dérives irrationnelles. Son credo c’est la res publica, la chose publique : égalité des chances pour toutes et tous, accès aux services publics, gestion étatique des biens communs et des services à la population. Son métier de prof de lettres l’a rendu combatif sur la question de la défense de l’école publique. Son goût pour la musique (il joue de la guitare) et pour la littérature font de lui un fervent défenseur d’une culture émancipatrice. Il a 2 enfants et une compagne. En homme des lumières du XXIes, il cultive son jardin au propre et au figuré, en permaculture bien sûr ! On a travaillé côte à côte pendant ces quelques mois et je l’ai vu évoluer, essayer l’habit du candidat. Il est prêt. Il possède les qualités requises d’un parlementaire : défendre l’intérêt général par les mots et les actes.
Nous voilà au dernier jour de campagne. Il n’a pas beaucoup parlé de lui, car il y avait tant à dire sur les galères, les injustices, le réchauffement climatique, les contre vérités des politiciens en place. Il fallait aussi parler des 650 solutions proposées par le programme partagé. Certainement qu’il y a de l’humilité et de la pudeur à se raconter. L’idée que l’homme ou la femme doivent s’effacer derrière le programme. Tempérer le coeur et les passions, qui parfois mènent la gauche au bord de l’implosion... Cette NUPES est un défi qu’il nous faut aborder avec modération, empathie et curiosité. L’enjeu est excitant : construire une culture arc en ciel sur la base de nos différences. Relier l’archipel des gauches, pour qu’enfin il existe un territoire où se fédérer. Pour cela nous aurons besoin de la mesure de Grégory Korn.
Victoria Klotz, directrice de campagne NUPES, circo 65-02.