Alors que le marché du travail français n’a pas encore absorbé la crise de 2008-2009, qui a détruit près de 500 000 emplois, c’est une nouvelle tempête qui se lève depuis l’été, avec le ralentissement de l’activité. Le chômage a atteint son plus haut niveau depuis douze ans, et depuis le mois d’avril, il a repris sa course, avec 175 000 demandeurs d’emploi de plus inscrits en catégorie A.
Des moyens inadaptés
Une approche partielle alors qu'un véritable soutien à la croissance et aux politiques de reconversion est aujourd'hui nécessaire
En troisième lieu, la formation des chômeurs doit effectivement accroître les compétences disponibles, ce qui suppose d’orienter ces actions sur des compétences transversales, transférables et qui seront les compétences demandées par le marché du travail demain. Cela nécessite aussi d’arrêter les jeux de rôle à trois bandes contre les régions et contre les partenaires sociaux, illustrés par les ponctions régulières du fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels.
A retenir :
- Les mesures urgentes étaient dans les cartons et auraient dû être mises en œuvre depuis l’automne, en prenant l’argent sur les exonérations des heures supplémentaires;
- C’est l’ensemble de la politique conjoncturelle de l’emploi qui n’est pas à la hauteur des enjeux depuis l'aggravation de la crise au printemps dernier;
- En ne luttant pas à tout prix contre la dégradation du capital humain et des compétences des actifs, occupés ou chômeurs, ce sont les capacités structurelles du marché du travail à faire face aux enjeux de demain qui se trouvent amoindries
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