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C'est la fin de la matinée. Au cinéma l'Escurial à Paris, l'un des plus anciens cinémas de Paris, et l'un des plus beaux.
C'est une matinée bien connue de celles et ceux pour qui le cinéma est un art et un engagement. Il est 11 h 30 et pourtant la salle est remplie, peu de sièges libres.
La séance est proposée par Les Ami.es de l'Humanité qui ont organisé cette séance spéciale en présence des co-réalisateurs, Jean Asselmeyer, Sandrine-Malika Charlemagne, de l'historien Alain Ruscio et du rédacteur en chef de l'Humanité, Jean-Emmanuel Ducoin.
Une attention soutenue, pour ce film qui permet de suivre l'histoire de l'Algérie sur 70 ans, et l'histoire d'un engagement exprimé clairement et simplement. A certains moments, des rires fusent car ce film est empli d'humour. Et aussi de tendresse et d'information. Un débat animé est suivi par l'ensemble des présent.es. Des témoignages dont celui de Pierre Benichou qui fait partie de celles et ceux qui s'investissent pour faire connaître plus largement le film.
A la sortie, beaucoup d'échanges avec et entre les spectatrices/spectateurs. Nous ne nous arrêterons qu'à 14 heures!
L'Escurial : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Escurial_(cin%C3%A9ma)
Les ami.es de l'Humanité : L'association a pour but de soutenir le journal et propose de nombreuses initiatives par l'intermédiaire aussi des comités locaux. Les ami.es de l'Humanité ont ainsi organisé des séances dans l'Yonne, à Dijon et d'autres sont en préparation.
Le moment de dire l'importance pour le film des séances proposées par l'intermédiaire d'associations qui lui permettent de rencontrer son public. Associations très diverses mais qui partagent toutes à leur manière les valeurs du film.
Extrait d'un long article dans l'Humanité numérique
« À l’heure où reprennent les tensions entre Paris et Alger, le couple offre le témoignage direct, concret de ce qu’il se passait dans l’Algérie colonisée », racontent les deux réalisateurs. Dans l’intimité de ce couple centenaire au moment du tournage (Gilberte Sportisse est décédée en 2021), la caméra recueille ce témoignage précieux d’une vie d’engagement menée sans faillir. Riche de leurs récits, le film raconte les luttes clandestines du PCA, l’emprisonnement et la torture, la place du communisme dans la lutte anticoloniale, et dépeint au passage une histoire d’amour qui a traversé le siècle. La projection de ce documentaire précieux sera suivie d’une rencontre avec les deux coréalisateurs, l’historien Alain Ruscio et Jean-Emmanuel Ducoin de L’Humanité.
Deux vies pour l’Algérie et tous les damnés de la Terre de Sandrine-Malika Charlemagne et Jean Asselmeyer, France, Algérie, 2024, 1 h 10. Le 17 mai à 11 h
Alain Ruscio : son dernier ouvrage,
- La première guerre d'Algérie : une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852, La Découverte, 2024, 773 p.