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Billet de blog 20 septembre 2025

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Wilhelm Liebknecht, "La Commune de Paris a le droit de se défendre"

Avis de Wilhelm Liebknecht, en hommage pour le 125e anniversaire de sa disparition. L'un de ses plus beaux textes écrit le 27 mai 1871 publié le 31 mai dans le Volksstaat. Wilhelm Liebknecht sera condamné en 1872 à 2 ans de prison pour sa condamnation de la guerre et la défense de la Commune au Parlement. Le blog comprendre-avec-rosa-luxemburg poursuit la publication d'articles et documents.

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Illustration 1

Citations

" Les orgies sanglantes de la réaction monarchiste-capitaliste se poursuivent ; elle patauge dans le sang jusqu'aux genoux pour planter l'étendard de l'« ordre » sur les ruines fumantes de Paris."

" Il existe plusieurs genres de scélérats, mais le plus répugnant est sans conteste celui des scélérats pleurnichards."

" Mais si ce sont aussi des bombes parisiennes. Les prolétaires devraient-ils se laisser tranquillement étrangler, se livrer sans résistance avec femmes, sœurs et enfants aux bandits de l'ordre qui tuent, pillent et violent ? Ne leur accorde-t-on pas le droit le plus simple de se défendre ? "

 " Et maintenant une question, messieurs : qui est responsable d'un meurtre - l'assassin ou la personne assassinée ? Nous connaissons votre vieux tour de passe-passe qui consiste à mettre la victime à la place du criminel ... Pouvez-vous nier que les Parisiens sont la partie attaquée et les Versaillais les agresseurs ? Et si vous ne pouvez pas le nier, qui est le criminel et qui est la victime ? "


Repris de "comprendre-avec-rosa-luxemburg" : 

https://comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com/2025/09/wilhelm-liebknecht-la-commune-de-paris-a-le-droit-de-se-defendre.avis-redige-le-27-mai-1871.htm

Autres textes déjà publiés

https://comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com/2025/09/un-document-rare-sur-le-net.attaque-et-defense-wilhelm-liebknecht.html

https://comprendre-avec-rosa-luxemburg.over-blog.com/2025/08/l-araignee-et-la-mouche-wilhelm-liebknecht.pour-le-125e-anniversaire-de-sa-disparition-2.html

https://comprendreavecrosaluxemburgdocumentsetdossiers.over-blog.com/2025/09/wilhelm-liebknecht.pas-un-seul-homme-et-pas-un-seul-centime-pour-le-militarisme.html


La Commune a le droit de se défendre

Illustration 2

 Les orgies sanglantes de la réaction monarchiste-capitaliste se poursuivent ; elle patauge dans le sang jusqu'aux genoux pour planter l'étendard de l'« ordre » sur les ruines fumantes de Paris. Elle n'a pas encore atteint son but, après six jours de combats de rue, les quartiers ouvriers proprement dits sont encore invaincus, et les dernières dépêches laissent même clairement entendre que les troupes versaillaises ont subi une grave défaite à l'assaut de Belleville.Les dépêches télégraphiques déroulent un tableau d'horreur, mais plein de sombre grandeur.

C'est avec une admiration frémissante que nous voyons se reproduire sous nos yeux, à une échelle plus grande, une de ces terribles tragédies des peuples de l'antiquité, comme le fut la chute de Carthage et de Jérusalem. La Commune tient sa parole : « Nous avons fait un pacte avec la mort ! » Elle « meurt, mais ne se rend pas », et la reine des villes est le bûcher du prolétariat agonisant.

« La moitié de Paris est en feu », « une épaisse fumée couvre la ville, une pluie de cendres s'abat sans discontinuer », « les troupes ne donnent pas de quartier ».

Lorsque Néron, ivre de courage, fit incendier Rome par les quatre bouts, il contempla en silence l'œuvre de destruction. Thiers pleura quand il annonça à la Chambre de Versailles les progrès que les soldats qu'il avait commandés faisaient dans la destruction de Paris et l'assassinat des Parisiens, et « la plupart des membres de la Chambre (ses complices !) éclatèrent en sanglots avec lui ». Il existe plusieurs genres de scélérats, mais le plus répugnant est sans conteste celui des scélérats pleurnichards.

Bien sûr, les bourgeois et autres réactionnaires européens, conscients de la solidarité internationale, prennent comme un seul homme le parti de Thiers et de ses bandits de grand chemin. C'est sans doute en Allemagne qu'ils le font le plus effrontément. Notre presse épuise tout le lexique de l'injure pour dénigrer la Commune. « Ces vandales », « ces fous furieux », « ces monstres », « ces assassins », « ces scélérats » - ainsi crie et recrie la « vertu rassasiée » des boursiers du Welfenfond [3] dans une noble concurrence avec la « morale solvable » des lâches philistins.

Pourquoi « vandales », etc. « Parce qu'ils ont mis le feu aux Tuileries, au Louvre ». Mais qui vous dit que les ouvriers parisiens ont mis le feu au Louvre (dont les trésors artistiques sont accessoirement sauvés), aux Tuileries, à n'importe quelle maison ? Et même intentionnellement ? N'est-il pas évident que l'incendie est une conséquence du bombardement ? Mais qui est à l'origine du bombardement ? Les bombes des Versaillais s'enflamment-elles moins que celles des Prussiens, qui ont réduit en cendres 500 maisons à Strasbourg ? Les deux proviennent peut-être de la même usine ! Mais si ce sont aussi des bombes parisiennes. Les prolétaires devraient-ils se laisser tranquillement étrangler, se livrer sans résistance avec femmes, sœurs et enfants aux bandits de l'ordre qui tuent, pillent et violent ? Ne leur accorde-t-on pas le droit le plus simple de se défendre ? Ne devraient-ils pas avoir le droit de répondre aux bombes par des bombes ? « Mais des bombes au pétrole ! », « Horribles barbares ! » Allons, messieurs humains du bureau prussien de la presse - qui a donc été le premier à utiliser le pétrole à des fins de guerre ? A-t-on oublié les instructions que les troupes allemandes devaient suivre pour incinérer en masse les villages français ? Comment les portes devaient être enduites de pétrole et les fûts de pétrole placés aux endroits appropriés ?

Et maintenant une question, messieurs : qui est responsable d'un meurtre - l'assassin ou la personne assassinée ? Nous connaissons votre vieux tour de passe-passe qui consiste à mettre la victime à la place du criminel, c'est-à-dire à répondre sans détour à la question : est-ce la personne assassinée qui est responsable du meurtre ou l'assassin ? Mais dans ce cas, de quel côté faut-il chercher les meurtriers ? Pouvez-vous nier que la Commune a tendu à plusieurs reprises la main de la réconciliation et que les Versaillais ont toujours repoussé cette main ? Pouvez-vous nier que les Parisiens sont la partie attaquée et les Versaillais les agresseurs ? Et si vous ne pouvez pas le nier, qui est le criminel et qui est la victime ?

Mais vous continuerez à mentir et à calomnier - en partie parce que vous êtes payés pour cela, en partie parce que la peur puérile des philistins vous rend incapables de voir la vérité. Cependant, nous aimerions encore rappeler à ceux d'entre vous qui sont des admirateurs du prince Bismarck et qui, en tant que tels, devraient être habitués à la consommation dispendieuse de « sang et de fer », la fameuse déclaration de votre mentor : « Les grandes villes doivent être détruites ». Comment pouvez-vous vous mettre dans un tel état à propos de la « destruction » de Paris ! C'est un soufflet au visage de votre idole !

On ne sait toujours pas comment les Versaillais ont pu s'emparer si facilement du mur d'enceinte dimanche : Le correspondant du Times de Londres, qui se trouvait au quartier général de Thiers, écrit que le succès rapide a surpris tout le monde. La supposition qu'un découragement subit s'est emparé des gardes nationaux et qu'ils ont fui devant l'assaut des troupes, ne s'accorde pas avec la résistance héroïque que les Parisiens opposent dans la ville ; des hommes qui s'enfuient le dimanche comme des braves ne se battent pas en héros le lundi et toute la semaine suivante. Dans de telles circonstances, il est difficile de rejeter l'hypothèse qu'il y ait eu trahison et que les succès, si surprenants pour les Versaillais non initiés, soient dus à l'or et non aux armes des assaillants.

Il n'est pas encore possible de déterminer dans quelle mesure M. Thiers a bénéficié de l'appui de la Prusse. Mais nous savons 

  1. Que le prince Bismarck, en violation avouée des préliminaires de paix, a permis la réunion d'une armée française d'au moins 120.000 hommes, soit du triple de l'effectif stipulé ;
  2. Que, pour fournir à M. Thiers, qui ne pouvait compter sur les corps de troupes nouvellement constitués, des soldats « disciplinés », c'est-à-dire devenus des machines et obéissant aveuglément, une partie de la garde impériale napoléonienne, organisée par bataillons et par régiments, a été envoyée en France et armée à la frontière dès avant la conclusion de la paix de Francfort. (Nous maintenons à cet égard notre indication antérieure, qui provient de la source la plus sûre) ;
  3. Qu'immédiatement après la conclusion de la paix de Francfort, les prisonniers de guerre considérés comme les plus aptes à combattre la Commune, notamment les Turcs, dont on pouvait s'attendre à ce qu'ils travaillent de toute leur âme et « sans aucun doute » à la réalisation de l'idéal d'ordre de Bismarck-Thiers, ont été transportés en toute hâte en France ;
  4. Que les troupes allemandes qui se trouvaient encore devant Paris ont apporté tout le soutien possible aux Versaillais et que, sans intervenir directement et activement dans les opérations, elles ont en fait collaboré avec l'armée de siège française, formant pour ainsi dire sa réserve.

En outre, on pouvait lire dans les journaux conservateurs et nationaux-libéraux, notoirement sous la direction de l'agence de presse prussienne, environ huit jours avant la rupture du mur d'enceinte de Paris, que dans le camp allemand, on négociait devant Paris la question de savoir s'il ne fallait pas aider les Versaillais avec du matériel de guerre. Si cette question a été discutée à l'époque, on peut parier à cent contre un que cette « aide » a réellement été apportée.

1) Comme il ressort d'une remarque rédactionnelle, l'avis a été rédigé le 27 mai 1871, avant l'écrasement de la Commune de Paris.

2) Du français dans le sens de : pas de pardon !

3) fonds guelfe ou fonds reptilien - fonds constitué à partir des biens confisqués à la famille royale de Hanovre en 1866, dont disposait Otto v. Bismarck et qu'il utilisait pour corrompre la presse.


Die Pariser Kommune hat das Recht zur Verteidigung, (31. Mai 1871)

https://www.marxists.org/deutsch/archiv/liebknechtw/1871/05/kommune.htm

Aus: Der Volksstaat (Leipzig), Nr. 44 vom 31. Mai 1871.
Wilhelm Liebknecht, Gegen Militarismus und Eroberungskrieg, Berlin 1986, S.54-58.
Transkription u. HTML-Markierung: Einde O’Callaghan für das Marxists’ Internet Archive.

Die Blutorgien der monarchistisch-kapitalistischen Reaktion dauern fort; knietief watet sie im Blut, um auf den rauchenden Trümmern von Paris das Banner der „Ordnung“ anzupflanzen. Noch hat sie ihr Ziel nicht erreicht, nach 6tägigem Straßenkampf sind die eigentlichen Arbeiterviertel noch unbezwungen, und die letzten Depeschen lassen sogar deutlich durchblicken, daß die Versailler Truppen beim Sturm auf Belleville eine schwere Niederlage erlitten haben.Die telegraphischen Depeschen entrollen ein Bild des Grausens, aber voll düsterer Größe.

Mit schaudernder Bewunderung sehen wir eine jener furchtbaren Völkertragödien des Altertums, wie der Fall von Karthago und von Jerusalem war, sich in vergrößertem Maßstabe vor unsern Augen wiederholen. Die Kommune macht ihr Wort wahr: „Wir haben einen Pakt mit dem Tode geschlossen!“ Sie „stirbt, doch ergibt sich nicht“, und die Königin der Städte ist der Scheiterhaufen des sterbenden Proletariats.

„Halb Paris steht in Flammen“, „ein dichter Rauch bedeckt die Stadt, ein Regen von Asche fällt unausgesetzt nieder“, „die Truppen geben kein Quartier“. [2]

Als Nero in trunkenem Mut Rom anallen vier Enden haue anzünden lassen, betrachtete er schweigend das Werk der Zerstörung. Thiers weinte, als er der Versailler Kammer die Fortschritte meldete, welche die von ihm dazu kommandierten Soldaten in der Zerstörung von Paris und der Ermordung der Pariser machten, und „die Mehrzahl der Kammermitglieder (seine Mitschuldigen!) brach mit ihm in lautes Schluchzen aus“. Es gibt verschiedene Gattungen von Schurken, die widerlichste ist aber unstreifig die der weinerlichen Schurken.

Natürlich ergreifen die europäischen Bourgeois und sonstigen Reaktionäre im Bewußtsein der internationalen Solidarität wie ein Mann Partei für Thiers und seine Ordnungsbanditen. Am schamlosesten wohl in Deutschland. Das ganze Schimpflexikon wird von unserer Presse erschöpft, um die Kommune zu verlästern. „Diese Vandalen“, „diese wahnwitzigen Unmenschen“, „diese Ungeheuer“, „diese Mordbrenner“, „diese Schufte“ – so zetert und kreischt die „satte Tugend“ der Welfenfondsstipendiaten [3] in edlem Wetteifer mit der „zahlungsfähigen Moral“ feiger Spießbürger.

Warum „Vandalen“ usw.? „Weil sie die Tuilerien, den Louvre in Brand gesteckt.“ Aber wer sagt euch denn, daß die Pariser Arbeiter den Louvre (dessen Kunstschätze beiläufig gerettet sind), die Tuilerien, überhaupt irgendein Haus angezündet haben? Und gar absichtlich? Ist es nicht naheliegend, daß das Feuer eine Folge des Bombardements war? Von wem aber geht das Bombardement aus? Zünden die Bomben der Versailler etwa weniger als die der Preußen, die in Straßburg allein 500 Häuser einäscherten? Sind doch beide vielleicht aus derselben Fabrik! Aber wenn es auch Pariser Bomben sind. Sollten die Proletarier sich ruhig abwürgen lassen, widerstandslos mit Frauen, Schwestern, Kindern den mordenden, plündernden, schändenden Ordnungsbanditen sich überliefern? Gesteht man ihnen nicht das einfachste Recht der Verteidigung zu? Sollten sie nicht auf Bomben mit Bomben antworten dürfen? „Aber Petroleumbomben!“, „Entsetzliche Barbaren!“ Gemach, ihr humanen Herren vom preußischen Preßbüro – wer hat denn zuerst das Petroleum zu Kriegszwecken angewandt? Sind die Instruktionen vergessen, nach denen die deutschen Truppen bei der en gros betriebenen Einäscherung französischer Dörfer zu verfahren hauen? Wie die Türen mit Petroleum zu bestreichen und Petroleumfässer an geeignete Stellen zu legen waren?

Und nun eine Frage, ihr Herren: Wer ist für einen Mord verantwortlich – der Mörder oder der Ermordete? Wir kennen euer altes Taschenspielerkunststückchen, das Opfer an die Stelle des Verbrechers zu schieben, also ohne Ausflüchte geantwortet auf die Frage: Trifft den Ermordeten die Schuld des Mords oder den Mörder? Auf welcher Seite sind aber in diesem Fall die Mörder zu suchen? Könnt ihr leugnen, daß die Kommune zu verschiedenen Malen die Hand der Versöhnung bot und daß die Versail1er die Hand stets zurückstießen? Könnt ihr leugnen, daß die Pariser der angegriffene Teil sind und die Versailler die Angreifer? Und wenn ihr es nicht leugnen könnt, wer ist dann der Verbrecher und wer das Opfer?

Doch ihr werdet fortfahren zu lügen und zu verleumden – zum Teil, weil ihr dafür bezahlt seid, zum Teil, weil euch kindische Philisterfurcht unfähig macht, die Wahrheit zu sehen. Indes möchten wir doch diejenigen von euch, welche Bewundrer des Fürsten Bismarck sind und als solche eigentlich an den verschwenderischen Konsum von „Blut und Eisen“ gewöhnt sein sollten, noch an die berühmte Äußerung eures Abgotts erinnern: „Die großen Städte müssen vernichtet werden.“ Wie könnt ihr über die „Vernichtung“ von Paris so in Harnisch geraten! Ihr schlagt ja eurem Götzen ins Gesicht!

Noch immer ist, es nicht aufgeklärt wie die Versailler am Sonntag sich so leichten Kaufs in den Besitz der Ring- mauer setzen konnten: Der im Thiersschen Hauptquartier befindliche Korrespondent der Londoner Times schreibt, der rasche Erfolg habe jedermann überrascht. Die Annahme, es habe sich der Nationalgarden eine plötzliche Entmutigung bemächtigt und sie seien vor den andrängenden Truppen geflohen, verträgt sich nicht mit dem heroischen Widerstande, welchen die Pariser in der Stadt leisten; Männer, die am Sonntag wie Memmen ausreißen, schlagen sich nicht am Montag und die ganze folgende Woche wie Helden. Unter solchen Umständen ist die Annahme kaum zurückzuweisen, daß Verrat obwaltete und die den uneingeweihten Versaillern so überraschenden Erfolge dem Golde und nicht den Waffen der Angreifer geschuldet sind.

Inwieweit Herrn Thiers preußische Unterstützung zuteil geworden ist, läßt sich jetzt noch nicht in vollem Umfange feststellen. Wir wissen aber,

  1. daß Fürst Bismarck, eingestandenermaßen in Verletzung der Friedenspräliminarien, die Ansammlung einer französischen Armee von mindestens 120.000 Mann, also vom dreifachen Betrag der stipulierten Stärke, erlaubt hat;
  2. daß, um Herrn Thiers, der sich auf die neugebildeten Truppenkörper nicht verlassen konnte, mit „disziplinierten“, d.h. zu Maschinen gewordenen, blind gehorchenden Soldaten zu versehen, bereits vor Abschluß des Frankfurter Friedens ein Teil der Napoleonischen Kaisergarde, bataillons- und regimenterweise geordnet, nach Frankreich geschickt und an der Grenze bewaffnet worden ist. (Wir halten in dieser Beziehung unsre frühere Angabe aufrecht, die aus zuverlässigster Quelle stammt.);
  3. daß sofort nach Abschluß des Frankfurter Friedens in größter Eile diejenigen Kriegsgefangenen nach Frankreich befördert worden sind, welche als die geeignetsten zur Bekämpfung der Kommune gelten, namentlich die Turkos, von denen zu erwarten war, daß sie mit ganzer Seele und „zweifelsohne“ an der Verwirklichung des Bismarck-Thiersschen Ordnungsideals arbeiten würden;
  4. daß die noch vor Paris stehenden deutschen Truppen den Versaillern jeden möglichen Vorschub geleistet und, ohne direkt aktiv in die Operationen einzugreifen, doch tatsächlich mit der französischen Belagerungsarmee zusammengewirkt, sozusagen deren Reserve gebildet haben.

Außerdem war in konservativen und nationalliberalen Zeitungen, die notorisch unter der Leitung des preußischen Preßbüros stehen, etwa 8 Tage vor Durchbrechung der Pariser Ringmauer zu lesen, daß im deutschen Lager vor Paris die Frage verhandelt werde, ob nicht den Versaillern mit Kriegsmaterial auszuhelfen sei. Wenn diese Frage damals diskutiert wurde, so ist hundert gegen eins zu wetten, daß die „Aushilfe“ auch wirklich geleistet worden ist.

Anmerkungen

  1. Wie aus einer redaktionellen Bemerkung hervorgeht, wurde die Stellungnahme am 27. Mai 1871, vor der Niederschlagung der Pariser Kommune, verfaßt.
  2. Aus dem Französischen im Sinne von: kein Pardon!
  3. Welfen- oder auch Reptilienfonds – ein aus dem 1866 beschlagnahmten Vermögen des Hannoverschen Königshauses gebildeter Fonds, über den Otto v. Bismarck verfügte und den er zur Bestechung der Presse verwandte.

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