Deux vies pour l’Algérie de Jean Asselmeyer et Sandrine-Malika Charlemagne, au cinéma Diagonale, Montpellier, jeudi 27 février 2025 à 20:30
Séance unique suivie d’un débat avec Jean Asselmeyer, co-réalisateur
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DEUX VIES POUR L'ALGÉRIE ET TOUS LES DAMNÉS DE LA TERRE
Réalisateurs: Jean Asselmeyer, Sandrine Malika Charlemagne. Documentaire. Durée: 1h10
En 1994, à plus de soixante-dix ans, Gilberte et William Sportisse, menacés par le FIS, arrivent d’Algérie. De confession juive, lui de langue maternelle arabe, ils forment un couple de combat, commencé pour l’indépendance de l’Algérie, toujours d’une foi inébranlable en l’humain. Ils aiment raconter la participation des Juifs algériens à la seconde guerre mondiale et à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie. Ils nous livrent des informations inédites sur les luttes publiques et clandestines du Parti Communiste Algérien avant et après l’indépendance, et sur la répression des militants qui, comme William et Gilberte Sportisse, ont été torturés et emprisonnés après l’accession au pouvoir du colonel Boumédiène.
Le film est une ode à la compréhension entre les peuples d’origines ou de cultures différentes et un hommage à un couple dont la jeunesse de caractère et l'enthousiasme étonnent encore.
Extrait de l'interview donnée par Jean Asselmeyer à Olivier Richard
Parue dans l'Yonne républicaine à l'occasion de la projection du film
Depuis quand et pourquoi vous intéressez-vous à l'histoire de l'Algérie?
A l'âge de 17 ans, en 1961, j'étais délégué d'un mouvement de jeunesse et je me suis retrouvé au Palais des Sports pour notre congrès annuel. C'est dans ce même lieu, plus tard, que des Algériens, manifestant pour l'indépendance de leur pays ont été torturés, et pour certains tués. Cela a créé chez moi un déclic. A partir de ce moment-là, je me suis intéressé à l'Algérie et à son histoire. Mon intérêt s'est nourri de rencontres et d'amitiés. ...
En dehors de leur persécution, qu'est-ce qui rend leur militantisme remarquable
Leur but n'était pas seulement l'indépendance de l'Algérie, une étape certes importante. Ils militaient pour une société plus juste et plus humaine. Ils se définissent comme internationalistes. Alors qu'il était emprisonné,William a écrit au président Boumédiene pour le féliciter se son parti pris pour le peuple palestinien. Leur engagement va bien au-delà de l'Algérie. Il est tourné vers tous les peuples opprimés. D'où le titre du film : Deux vies pour l'Algérie et tous les damnés de la terre. ...
Lire la tribune de Sandrine Malika Charlemagne : https://www.humanite.fr/en-debat/algerie/france-algerie-cessons-lhypocrisie
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La séance est animée par l’équipe de "Regards sur le Cinéma Algérien"
Regards sur le Cinéma Algérien a plusieurs objectifs.
- Diffuser et faire connaître au public d’Occitanie, des films algériens produits prioritairement pas des cinéastes travaillant en Algérie.
- Soutenir et encourager la production cinématographique algérienne.
- Se donner tous les moyens conformes à la loi pour atteindre ces buts en agissant en particulier auprès des pouvoirs publics, des milieux professionnels, scolaires et associatifs.
- Créer un véritable partenariat entre professionnels des deux rives pour activer un co-développement culturel dans le domaine du cinéma et des activités associées.
PROCHAINES PROJECTIONS
27 mars: Cinéma Eldorado à DIJON en présence de Jean Asselmeyer
8 avril: Cinéma Le Lux à VALENCE en présence de Michel Sportisse
8 mai: Cinéma Arvor à RENNES en partenariat avec le Collectif de Jumelage Rennes Sétif