Marwan Makhoul, Que le bombardier se taise. "Des milliers de mots pour Gaza (5)

« Le temps est écoulé
ne t’attarde donc pas dans le ventre de ta mère, mon fils, viens vite
non pas que je m’impatiente
mais c’est la guerre, et je crains que tu ne voies pas
ton pays, comme je le voudrais »

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« Pour écrire une poésie qui ne soit pas politique,
il faut que j’entende le chant des oiseaux
et pour que je l’entende, il faut que le bombardier se taise »

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Ce poète et ce texte ont été présentés lors de l'initiative "des milliers de mots pour Gaza", à la très belle librairie, partenaire de tant d'initiatives, Lune et l'autre. Le 3 octobre.

Présentation de Marwan Makhoul par la maison d'édition

Né en 1979 dans le village d’Al-Buqay‘a en haute Galilée, où il continue à résider,  Marwan Makhoul a publié des ouvrages en prose ainsi que des pièces de théâtre. Plusieurs de ses poèmes ont été mis en musique et interprétés par de grandes figures de la chanson palestinienne et arabe. Parmi ses œuvres poétiques : "Terre de la passiflore triste" (2011), "Où est ma mère" ? (2020). Un choix de ses poèmes, traduit en français par Chakib Ararou et intitulé "Que le bombardier se taise" vient d’être publié aux éditions La Kainfristanaise. Il est récipiendaire de nombreux prix littéraires. Traduite dans plus de quinze langues, son œuvre a souvent été mise en musique ou adaptée au théâtre.