vilmauve (avatar)

vilmauve

Abonné·e de Mediapart

367 Billets

0 Édition

Billet de blog 2 août 2018

vilmauve (avatar)

vilmauve

Abonné·e de Mediapart

Tu es à en marche et t’as pas de flingue ?

Glock 17, 26 et 19, ainsi qu'un fusil à pompe, the warriors of Macron !

vilmauve (avatar)

vilmauve

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Trois pistolets au siège de La République en Marche

En plus du Glock 17 que portait Vincent Crase le 1er-Mai, et qui appartient selon lui à La République en Marche, deux autres pistolets ont été découverts par les enquêteurs au siège du parti lors d’une perquisition. Fait aggravant, les trois armes ne sont pas déclarées à la préfecture. Vincent Crase dit avoir déposé une demande, mais que celle-ci n’a pu être validée en raison d’un dossier incomplet. Il se trouvait donc en possession d’une arme le 1er-Mai sans autorisation. Ses justifications laissent les enquêteurs pantois. « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité », affirme-t-il. Selon l’enquête, il détenait aussi à son domicile un fusil sans permis.

Au total, Benalla possède trois armes de poing, des Glock 17, 26 et 19, ainsi qu'un fusil à pompe détaille Le Point. Des armes qui équipent donc habituellement le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), la gendarmerie ou encore le GIGN, des entités dont ne fait absolument pas partie Alexandre Benalla.

 Affaire Benalla: Disparition de l'armoire forte censée contenir des armes.

Lors de la perquisition de l'appartement de Benalla, la police n'ayant obtenu les clés d'Alexandre Benalla, ils réalisent qu'il leur est impossible d'ouvrir la porte, en l'absence de matériel adéquat et de serrurier à proximité. Mais quand il s'agit d'entrer dans un appartement avec un huissier, là, aucun problème !

Ce n'est que le lendemain que les forces de l'ordre parviennent à entrer dans l'appartement et découvrent avec stupeur que l'armoire forte est vide. L’ex-chargé de mission auprès de l’Elysée évoque l’intervention "d’un ami", sans que les policiers cherchent à en savoir davantage selon Le Canard. Ce n'est que le 30 juillet, alors que l’avocat du syndicat policier Vigi, partie civile dans l'affaire, demande au juge d'ouvrir un réquisitoire supplétif sur cette étrange disparition, qu'Alexandre Benalla vient remettre ses armes aux forces de ses armes. Où était-elle dans l'intervalle? Qui est cet ami venu faire un "nettoyage express"? des questions qui restent pour l'instant sans réponse.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.