...écrit avec son humour incomparable Jean-François Kahn dans son dernier bloc-notes de "Marianne",intitulé "Et si on rigolait un instant". Cette boutade,qui est l'antithèse du "faut pas désespérer Billancourt" de Jean-Paul Sartre,m'a évidemment réjoui mais m'a aussi fait comprendre quelque chose. Elle est en fait la préoccupation principale de Nicolas Sarkozy cet été 2010,c'est à dire le message qu'il adresse aux soutiens et riches donateurs de l'UMP. Quelles que soient les initiatives des magistrats et le résultat des "auditions" de "témoins" de l'affaire Woerth/Bettencourt,il contrôle la situation et il en maitrise les incidences. Les "auditions" n'apporteront aucun élément nouveau ni aucune confirmation,et les "témoins" resteront muets.
Ainsi,ayant rassuré ses commanditaires,il ne lui reste plus qu'à affiner son discours sécuritaire (la trouille,meilleur condiment électoral) et à faire du populisme tous azimuths. Les beurs,puis les gitans et les Roms. Sans oublier les familles des jeunes délinquants.
Restera le problème de Marine Le Pen. Avec un secrétariat d'Etat,cela pourrait s'arranger...
"Faut pas désespérer Bettencourt" !