...mais, avant toute chose, il nous faut délibérément évacuer ce risque de confusion sémantique entre le concept d' "anti-sionisme" que les bonnes consciences réactionnaires ont absurdement traduit en "anti-sémitisme" afin de justifier leur neutralité bienveillante à l'égard de l'action criminelle de Netanhyaou.
Comme je l'ai exprimé dans mon film "Dreyfus ou l'intolérable vérité", le sionisme, de Théodore Herzl est une doctrine pacifiste et humaniste qui est loin d'influencer voire d'inspirer la politique de l'état d'Israël.
Le pilonnage de la bande de Gaza et l'anéantissement des populations civiles palestiniennes est aussi intolérable que l'exécrable pogrom du 7 octobre commis par le Hamas !
L'écrasement du Vietnam sous les bombes américaines avait déterminé l'indignation de la jeunesse outre-atlantique qui fut à l'origine de la grande vague étudiante mondiale de la fin des années cinquante...
Alors, est-ce que les manifs de la rue Saint-Guillaume seraient-elles une réplique des manifs de la fac de Nanterre en 1968 ?
Lorsque l'horizon est noir ou lorsqu'il est simplement bouché, il faut toujours tendre l'oreille vers la jeunesse car elle est la seule en capacité de réinventer l'avenir et de se laisser caresser par le souffle tonique du "zéphyr au gai menton"...
"Nous sommes en face d'un mouvement du coeur" a dit Henri Leclerc, Président d'honneur de la Ligue des droits de l'homme.
Halte au massacre à Gaza ! Halte aux bombardements ! Libération de tous les otages !
Ouverture de négociations politiques entre israéliens et palestiniens !