Elles sont les abeilles travailleuses de notre système de santé, qui s'effondrerait sans leur activité et leur dévouement : dans ce pays pris dans l'engrenage du déclin, elles font face vaillamment aux dysfonctionnements d'un service public qui est tiraillé entre sa noble mission de sauvegarder la santé de la population et la sacro-sainte rentabilité de l'hôpital public !
Un hôpital public qui est toujours tributaire du mandarinat du pouvoir médical dont la compétence est parfois discutable...
Ces blouses blanches portées par les infirmières et les aides soignantes sont les uniformes des fantassins de la santé, ces anges gardien de notre maintien en bonne forme.
Elles sont modestes, compétentes, efficaces dans leurs activités de soignantes mais aussi humaines et bienveillantes dans leurs rapports avec les malades.
Elles ne ménagent jamais leurs efforts ni leur peine ; ce sont les chevalières de la solidarité !
Qu'elles soient blanches ou noires, elles font partie des forces vives de la nation.
Nous devons exiger pour elles un salaire décent.
Et les honorer sinon les aimer.