Cette empoignade relative à la politique autogestionnaire yougoslave et à sa condamnation par Staline en 1948, a mis aux prises plusieurs abonnés dont Stantor, Xipetotec et surtout, l'irascible Anacharsis.
Ce dernier m'a même reproché d'avoir voulu le circonvenir parce que je lui avais adressé un message personnel par lequel je reconnaissais "le bien fondé" de son intervention alors qu'il ne s'agissait que d'admettre son droit absolu à la critique. Par ailleurs, ayant espéré que le débat pourrait se développer comme des ondes concentriques provoquées par le pavé dans la mare de Catherine Samary, je ne souhaitais pas que l'échange tournât au vinaigre des règlements de compte personnels : d'où mon message privé à l'abonné Anacharsis.
Cet épisode médiocre montre à quel point il est difficile d'utiliser le Club Mediapart comme agora, dans la mesure où les participants ne respectent pas les règles de l'élémentaire courtoisie de la conversation et l'esprit de tolérance dans les échanges d'idées, même si elles sont opposées.
Pourtant, le "petit livre rouge" de Catherine Samary , constitue l'introduction idoine au grand débat que les diverses sensibilités de gauche ne pourront éviter si elles désirent vraiment faire opposition aux désastres sociaux et climatiques que va inévitablement provoquer un capitalisme mondialisé et largement triomphant...
Car si la gauche rassemblée n'occupe pas tous les bancs des exploités, des indignés et des révoltés, et si elle continue à se chercher des poux dans la tête, elle restera écrasée par l'ignominie réactionnaire des oligarchies économiques, territoriales et financières
Pour ma modeste part, je voulais attirer l'attention sur le phosphène communeux, qui a révélé la société telle qu'elle pourrait/ devrait être ! Il y aura bientôt un siècle et demi.
Les 72 Journées de la Commune de Paris ne sont que 72*, mais elle sont Immortelles.
Jean A.Chérasse
* du 18 Mars au 28 Mai 1871