Avec cette "pièce" qui a été "versée au dossier de l'horreur" dans mon billet d'hier, j'ai pu établir le fait que le gouvernement japonais avait essayé de masquer à son opinion publique, les effets de la bombe à l'uranium jetée sur Hiroshima.
En effet, si on examine la presse nippone des 7 et 8 août 1945, on se rend compte qu'elle ne fait que suivre les injonctions du bloc militaro-fasciste qui coiffe l'empereur Hiro-Hito, farouchement crispé sur la lutte à outrance, dans une sorte de jusqu'au-boutisme suicidaire.
La bombe d'Hiroshima, suivie le lendemain par la déclaration de guerre de Staline, n'auraient - semble-t-il - pas suffi pour ébranler ce lobby belliciste qui s'était déjà illustré par le recours aux pilotes kamikazes contre l'aéro-navale américaine.
C'est pourquoi Washington, qui avait déjà franchi le pas d'utiliser une arme de destruction massive pour en terminer avec ce conflit meurtrier, a choisi de réitérer son acte fatal, sur un autre site de construction navale, avec une bombe au plutonium.
Le 9 août 1945, 75 000 habitants (sur une population de 240 000) ont péri à Nagasaki, dont quelques milliers d'ouvriers coréens et quelques centaines de prisonniers de guerre...
Devant la menace d'une troisième bombe qui serait larguée cette fois-ci sur Tokyo, l'Empire du soleil levant fût acculé à la capitulation.
Ainsi s'achèva l'histoire (effroyable) de cette guerre du Pacifique qui fit basculer l'humanité vers la possibilité d'un suicide collectif dont Hollywood nous proposera la parabole avec notamment "Le dernier rivage" et "La planète des singes".
Les américains auraient-ils pu éviter ces travaux pratiques de l'apocalypse ?
Probablement, grâce à une expérimentation médiatisée dans un désert.
Et l'homme y aurait gagné sa raison d'être.
Mais la sauvagerie l'a emporté...
NB/ cf le blog de Sarah Charluteau Martin qui propose un éclairage sensiblement différent.