La gauche de gestion est en train de mourir sous les quolibets d'une droite imbécile qui n'est préoccupée que par la récupération du pouvoir.
La gauche politique est assommée, déchiquetée, traumatisée par l'échec inéluctable du quinquennat ; elle aperçoit avec frayeur tous ces lendemains glauques où elle n'aura plus accès aux commandes de décision ni même voix au chapitre.
Pourtant elle existe et fait montre d'une belle faculté de résilience : que ce soit chez les "frondeurs" du Parti socialiste ou chez les militants d'EELV, que ce soit au Parti communiste , au Front de gauche, au NPA ou à Lutte Ouvrière, il y a dans les milieux intellectuels ou dans le monde du travail, une belle effervescence et une saine colère.
Bientôt la fête de l'Huma sera sans doute l'occasion pour que s'exprime le grand désarroi de la gauche orpheline d'elle-même !
Car dès à présent le processus de purification politique doit s'enclencher : il en va de la sauvegarde historique des acquis sociaux voire du fonctionnement de notre démocratie qui est en grand péril.
Il fut une époque où la voix de bronze de Danton avait su mobiliser le peuple des sans-culottes : "La patrie est en danger !"
En 2014 les "sans-dents" nous disent : "Pour un amour éteint que de feux vont renaître"*.
* Aragon