...mais ils n'avaient pas pris en compte une inéluctable reprise de l'inflation qui, ajoutée aux effets du dérèglement climatique, a déterminé un net renchérissement du coût de la vie, notamment en ce qui concerne le prix des denrées alimentaires.
Et la flambée des tarifs affichés par les pompes de carburants a fini de pénaliser lourdement toutes celles et tous ceux qui sont dans l'obligation d'utiliser leur automobile pour aller travailler...
Malgré les aumônes de l'Etat et les aspersions d'eau bénite du pouvoir bourgeois par le truchement du pion de Matignon, toute une population est en train de basculer dans le sombre domaine de la précarité quand ce n'est pas celui de la misère.
Et, tandis que la classe politique continue à blablater à perte de vue sur l'irruption d'un néo-fasciste dans le "débat" présidentiel, les revendications salariales se multiplient et des grèves se produisent un peu partout, que la télévision aux ordres est bien obligée de signaler.
C'est ainsi que France 5 a consacré un grand reportage au mouvement social qui paralyse l'entreprise Labeyrie et il suffisait d'entendre quelques unes des voix ouvrières pour comprendre la gravité du conflit et la douleur de ces "damnées de la terre".
Le capitalisme peut avoir plus d'un tour dans son sac mais il ne pourra pas indéfiniment faire face à toutes ses contradictions !
Que ce soit avec la paupérisation progressive des travailleurs ou bien par la destruction climatique de la planète, une mâchoire de fer du destin de l'humanité va probablement broyer le Moloch afin de rendre à l'homme ce qui lui est propre.
Fin de mois, fin du monde : même combat.
Car l'Internationale est le genre humain.