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Billet de blog 9 avril 2017

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Le dernier carré

Dans deux semaines, l'un des quatre "grands candidats" à l'élection présidentielle se qualifiera pour succéder à François Hollande mais il n'est pas certain que cette vaste partie de colin-maillard reste dans les annales comme ayant été un acte exemplaire de la démocratie...

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Trois candidats de droite vont être opposés à un candidat de gauche : il est bien difficile de trouver combat plus inégal et compétition plus biaisée !

En effet, hormis cette droite nationaliste qui se présente comme le furoncle institutionnel de cette élection et qui n'a aucune chance d'être élue, n'en déplaise à la couverture de "Marianne", restent une droite néolibérale technocratique et européiste à côté de cette droite versaillaise, réactionnaire et revancharde, c'est à dire deux représentants de la France soumise aux oligarchies financières et sans doute victime des prochains soubresauts du capitalisme.

En face, l'homme qui incarne une véritable pensée de gauche et qui semble enfin avoir été reconnu comme tel...

Dans le sillage d'une campagne intelligente et tonique, Jean-Luc Mélenchon qui vient de se hisser à la hauteur de l'ancien premier ministre de Sarkozy, peut espérer encore rallier à lui des indécis, des abstentionnistes qui surmonteraient leur dégoût du système, ainsi que toutes celles et tous ceux qui se sont fourvoyés en votant pour Benoît Hamon dont on aurait souhaité qu'il s'inclinât devant l'évidence du paysage politique. Mais le candidat du parti dit socialiste est englué dans la sclérose en plaques qui a frappé la "vieille maison"...

Et puis, malheureusement, il n'y a aucune équité dans ce combat car la république bourgeoise en maîtrise les règles et les aléas ; elle pourra ainsi coopter le candidat qui lui semble le plus apte à préserver ses privilèges, à veiller à ses intérêts, à perpétuer sa bienpensance.

Que les "honnêtes gens" se rassurent ! Il y aura bientôt sur le trône du souverain républicain, un des leurs, tout sourire.

Lors d'un "dernier carré", historique, Cambronne avait prononcé un mot célèbre ; il est toujours actuel.

Pour le peuple, "Acta est fabula"*

la pièce est jouée

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