Samedi soir, sur Canal+, dans l'émission de Thierry Ardisson "Salut les terriens", apparition d'une femme affublée d'une Burqa. La pauvre, me direz-vous, obligée par son mari de se voiler ainsi ! Non,vous n'y êtes pas. C'est une demoiselle, de nationalité française, habitant Dijon et étudiante en droit... Incroyable ! L'inénarrable Copé,qui était là lui aussi,n'en croyait pas ses yeux ainsi que Roland Dumas,l'ancien ministre de François Mitterrand.
C'est la première fois que se manifestait à la télévision le phénomène Burqa, le syndrome de Belphégor. Interrogée sur ses motivations, la demoiselle de Dijon a déclaré qu'elle avait lu le Coran et qu'elle avait été illuminée ! "Je ne fais que suivre la règle", a-t-elle dit à ses interlocuteurs ; ce qui pouvait signifier à peu près ceci :"circulez, il n'y a rien à voir".
Dans le cas où le Parlement français voterait une loi pour interdire le port de la Burqa, elle a répondu qu'elle resterait cloitrée chez elle. Point barre.
Comment peut-on, en 2010, apprécier ou juger cette pratique ? Est-ce vraiment l'exécution d'un commandement du Coran ou bien le signe d'une aliénation psychique ? Un rite religieux ou une mascarade ? L'expression d'un refoulement ou d'une provocation, suite à l'impossibilité de séduire ?
De toutes façons, il s'agit d'un phénomène ultra minoritaire, qui pourrait à la limite constituer une attraction foraine, et je ne comprends pas pourquoi il faudrait que les parlementaires y consacrassent du temps alors qu'ils ont d'autre chats à fouetter que d'aller taquiner Belphégor.