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Billet de blog 12 septembre 2014

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Une vacillante ambiguïté

A peine arrivé à la moitié du quinquennat, le pouvoir en place est l'objet d'un rejet d'une grosse majorité des Français. Et le désamour est tel qu'on peut s'interroger sur la démission éventuelle du Président.

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A peine arrivé à la moitié du quinquennat, le pouvoir en place est l'objet d'un rejet d'une grosse majorité des Français. Et le désamour est tel qu'on peut s'interroger sur la démission éventuelle du Président.

Prise dans la terrifiante spirale du déclin industriel et du marasme économique, tributaire d'une politique européenne mortifère, la France est en porte à faux dans la mondialisation.

Et le pouvoir dit "socialiste" qui s'efforce de gouverner est coincé entre les classes populaires qui n'en veulent pas et une droite fragmentée dont la seule obsession est la reprise de la direction des affaires alors que son intérêt devrait la conduire à un soutien de cette plate-forme libérale inspîrée par le MEDEF.

Invité hier sur le plateau du Grand Journal de Canal +, Jean-Luc Mélenchon s'est fait le vibrant avocat de l'avènement d'une 6e République qui, selon lui, permettrait d'éradiquer le système actuel générateur de tous les dysfonctionnements et de tous les maux dont nous souffrons.

Il a raison et l'Assemblée actuelle pourrait se muer en Assemblée Constituante pour finir ses travaux avant l'élection de 2017.

Mais ce projet salutaire ne verra sans doute pas le jour car il se heurtera à une double opposition : celle de la droite, taraudée par la voyoucratie sarkozyste, qui sent bien que le pouvoir lui tombera entre les mains comme un fruit mûr à l'échéance normale, et celle du dernier carré des partisans de François Hollande qui croient dur comme fer que la martingale saint-simonienne du Président finira bien par donner des résultats et qu'il y aura en bout de course une divine surprise...

Par ailleurs le pouvoir en place joue la carte "du moindre mal" en multipliant ses actions sur le plan international destinées à faire oublier ses carences et ses échecs en matière économique et sociale.

En faisant nommer le limaçon Moscovici au poste de Commissaire chargé de l'économie, le Président Hollande a d'ores et déjà capitulé en rase campagne devant cette redoutable nouvelle Commission, dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle est archi-réactionnaire.

Vae victis ! comme hurlait Brennus aux Romains.

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