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Billet de blog 12 septembre 2016

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Le grand sabordage ?

Alors que tout soupçon de gauche risque de disparaître de l'échiquier politique français en juin 2017, les palinodies à propos des candidatures à la primaire ou à l'élection elle-même, glapissent à qui mieux mieux formant une cacophonie mortifère qui réjouit les droites.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

J'espère bien que cette "fête de l'Huma" que je vénérais jadis comme étant le point de départ d'une nouvelle année militante, n'a pas été en 2016 la cérémonie des funérailles de la gauche.

En effet, lorsque toutes les études d'opinion font apparaître à 90% un risque d'élimination du candidat de gauche au premier tour de l'élection du prochain monarque républicain pour cinq ans, il est surprenant voire même consternant d'entendre des voix qui disent toutes : "Rassemblez-vous... derrière moi !"

Comment peut-on participer à cette grande farce politicienne lorsqu'on a des convictions fraternelles et sociales ?

Comment ose-t-on défier le bon sens face à l'inéluctable marche d'un système dévoyé et truqué afin de coopter les "élites" bourgeoises ?

Comment se résigne-t-on à perdre, et probablement à disparaître ?

La gauche n'est pas une secte : halte au suicide collectif !

Les choses étant ce qu'elles sont, une seule attitude me semble envisageable et devrait faire l'objet d'une campagne commune de toutes les gauches : un tandem MM* (Mélenchon/Montebourg)

Sinon, la consigne du refus de jouer à ce jeu pipé : un vote blanc.

* dans Commune aussi, il y a deux fois M

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