Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Alors que les journalistes ont plutôt mauvaise presse (sans jeu de mots),l'un d'entre eux, Ivan Levaï,vient chaque fin de semaine sur la chaîne France Inter,nous donner de l'oxygène en instillant dans l'actualité grise et nauséabonde de notre quotidien la goutte de rosée et le zeste de poésie qui le rendent supportable. En effet,il a le don (ou le talent) de dénicher dans les journaux qu'il lit ces quelques lignes qui percent les nuages comme un rayon de soleil ou un mot sur lequel il fait ricocher notre mémoire affective...On ne remerciera jamais assez celui qui ose introduire la chanson dans une revue de presse comme Jacques Demy le fit jadis pour le cinéma du côté de Cherbourg. On ne remerciera jamais assez celui qui chante comme Virgile, l'épopée des faits divers et les télescopages du calendrier. On ne remerciera jamais assez enfin celui qui fait du papier sale des rotatives chères à Guy Béart, le vélin de notre imaginaire. Vous avez compris : il est un impressionniste. Cet homme est aussi un journaliste. Mais ce journaliste est un homme. C'est pourquoi il n'hésite pas à donner parfois quelques conseils de bon sens. Nous en avons bien besoin dans ce marécage des faux semblants. Parfois,il franchit le pas et se fait moraliste. Pourquoi pas ?
Est-il le La Bruyère de notre époque ? Peut-être. En tout cas,il pourrait bien être notre Scarron.
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