...car il n'y a aucune raison, aucune pratique, aucune loi journalistique qui m'interdise de m'exprimer, de me résigner d'être mis au rebut dans cette société du spectacle, malade d'un jeunisme à la mode, privilégiant l'indignation marginale et les ignominies sociétales !
Mon amour de l'histoire et ma curiosité heuristique qui, elles, ne vieillissent pas, me déterminent à lutter encore contre l'intolérance, l'injustice, la bêtise et la violence qui semblent avoir gagné du terrain, et obscurcissent désormais toute clairvoyance et aussi tous les commentaires.
Ce n'est pas en se trompant systématiquement de cible qu'on pourra se rendre utile pour assainir l'information des abonnés de ce journal en ligne, conçu comme une plate-forme plurielle et participative par ses fondateurs !
De même que la politique ne saurait être une profession, l'activité journalistique devrait se contenter d'être simplement un vecteur de connaissance pour transmettre un regard sur l'écume des jours...
Or la communication humaine est empoisonnée par les mensonges du capitalocène, elle est putréfiée par les rumeurs et les bobards ; elle est en train de se métamorphoser aujourd'hui en sombre dépression délétère qui porte en elle l'obscurantisme comme la nuée porte l'orage...
J'espère que la nouvelle présidente de ce journal en aura pris conscience et qu'elle veillera à un juste équilibre des opinions !
Car il y a, dans les poubelles de Mediapart, quelques reliefs du banquet de l'Histoire.
Ne les versez pas à la décharge !
Ps / il y aurait 1177 abonnés pour fouiller cette poubelle ?