La bande criminelle de DAECH peut bien reconnaître sa responsabilité dans toutes les tueries ou exactions qui viennent, pratiquement chaque jour, endeuiller notre quotidien, il n'en reste pas moins le fait indéniable que l'être humain - quel que soit son niveau de connaissance, de raison ou de culture - a été, est ou sera toujours confronté avec sa propre violence.
Je ne me hasarderai pas dans le maquis des jargons psychi-psycho ou dans les truismes habituels ; je me contenterai seulement de faire référence à quelques unes des idées mises en avant par les historiens de l'Ecole des Annales ou par Michel Foucault.
L' entreprise terroriste du prétendu califat islamiste est un fléau international qu'il faut envisager dans le cadre géo-politique de la problématique du pétrole, qui est absolument vital pour le fonctionnement des économies développées ; elle ne peut être jugulée que par la négociation et un changement radical de notre attitude vis à vis de l'Arabie saoudite et des Emirats du Golfe. Ainsi que par le règlement satisfaisant de la question palestinienne.
Quant aux épiphénomènes provoqués par les problèmes identitaires des populations déboussolées par les conflits ou par l'extension de la misère, ce sont les conséquences néfastes de la dérégulation des sociétés massacrées par les ravages du libéralisme, et en particulier l'inexorable montée du chômage générant précarité et pauvreté.
Or les grandes manifestations sportives (manipulées par le fric) créent dans leur sillage, des réactions identitaires : simple chauvinisme plus ou moins teinté de nationalisme dans le meilleur des cas, ou violence du hooliganisme dans le pire.
Car il ne faut jamais oublier que "l'identité se pose en s'opposant" et que pour certains, qui se sentent particulièrement exclus, "mieux vaut une identité monstrueuse que pas d'identité du tout".
Le besoin d'existence sociale, la quête de reconnaissance sociale, l'appartenance à un collectif...sont les ciments d'une société.
Il faut donc restaurer la Fraternité pour exclure la violence.