Mais on ne peut s'empêcher de faire un retour en arrière pour rappeler qu'en 2012, le candidat dit de "gauche" avait en mains tous les atouts pour réussir le changement : une majorité présidentielle conséquente et une majorité parlementaire (dans les deux chambres).
Il eût été absolument obligatoire de faire un audit général du pays avant de procéder à quelque réforme que ce soit et, aussi, il eût été indispensable d'indiquer aux Allemands que la France voulait renégocier les accords européens.
Mais au lieu de cela, François Hollande s'est emberlificoté dans une technocratie saint-simonienne qui a soulagé le patronat et n'a rien apporté aux travailleurs sinon des licenciements et des fermetures d'entreprises à qui mieux mieux ; par ailleurs, l'hégémonie de la chancelière Merkel a été renforcée ipso facto par suite de la timidité française et de son impuissance à dire "Nein".
Ainsi nous retrouvons-nous, cinq ans après, en face d'une brochette de politiciens, tous plus réactionnaires les uns que les autres, parmi lesquels se trouve le prochain Président de la République !
Des élites bourgeoises ces zozos en col blanc, qui sont impatientes de pouvoir sabrer ce qui reste du modèle social français.
Tout va donc bientôt "rentrer dans l'ordre" et retrouver une légitimité bourgeoise..
Dormez braves gens !