Mélenchon a raison lorsqu'il affirme qu'il ne veut pas entrer dans les combines d'un arrangement électoraliste ; il est le porte-parole d'un mouvement neuf, anti-système, qui s'efforce de retrouver le sens de la démocratie.
Alors que Benoît Hamon reste englué dans un appareil désuet et couvert d'opprobre : sa victoire des primaires risque bien de n'être qu'une victoire à la Pyrrhus tant il doit rendre des comptes aux Solfériniens et avaler toutes les couleuvres, non seulement pour valider le désolant quinquennat qui s'achève, mais aussi pour la désignation des candidats aux élections législatives...
Alors que faire ? Devons-nous nous incliner devant l'inéluctable et nous résigner à cette défaite programmée ?
Le bon sens pourrait nous indiquer une marche à suivre qui impliquerait un honnête compromis entre les deux leaders : hormis la question européenne qui est une véritable pierre d'achoppement, un programme commun pourrait être établi entre celui de "la France insoumise" et celui de Benoît Hamon, en privilégiant les accords à court terme afin de garantir le modèle social français et abroger les mesures libérales de François Hollande.
Ensuite, la désignation des candidats aux législatives devrait se faire obligatoirement d'un commun accord.
Enfin, un tirage au sort pourrait désigner le candidat à la présidentielle.
Et je suis certain que la dynamique suivrait...
#FI