"Quant aux résidus de ceux qui bousillèrent le mouvement ouvrier et dont l'électoralisme a fait surgir de sa boite de Pandore un fascisme de pacotille, ils ont une revanche à prendre sur ce peuple qu'ils ne reconnaissent pas parce qu'il refuse de les reconnaître. Ils cautionnent la grossière manoeuvre de culpabilisation par laquelle les responsables de la dévastation sanitaire imputent la propagation de l'épidémie à des insurgés surtout coupables d'avoir compris que l'obligation de se faire vacciner laissait augurer un contrôle social à la chinoise.
Au lieu de dénoncer les fauteurs de la morbidité généralisée, une faction d'intellectuels, de rétro-bolcheviques, de prétendus libertaires ont adopté la novlangue orwellienne, devenue le mode de communication traditionnel des instances gouvernementales. Ils dénient au peuple le droit de choisir ou non les vaccins en cours d'expérimentation. Ils apportent à l'Etat un soutien effarant en taxant d'individualistes les gilets jaunes en lutte pour le droit de vivre et la liberté qu'elle implique. Or, cela fait trois ans que les insurgées et insurgés de la vie quotidienne, n'ont plus à démontrer qu'ils sont des individus autonomes, réfléchissant par eux-mêmes, non des individualistes, à qui la pensée grégaire inspire des propos du genre : "si tout le monde se faisait vacciner, on n'aurait pas besoin de passeport sanitaire".
Ni peur ni culpabilité. Le vivant aura raison de ce monde à l'envers et de ses complices. Même si le combat pour la joie de vivre subit maints revers, pourquoi s'en inquiéter ? L'embrasement qui s'apaise se ravivera comme par inadvertance au moindre souffle de la vie.
Le retour à la base exclut les faux débats. Il n'y a que la santé de l'Homme abstrait qui accepte d'être traitée par statistiques et par décrets.
Se faire vacciner ou non contre le virus est une décision qui relève du libre choix. Je ne l'impose à personne - soit-il vieux ou vulnérable - et je me battrai pour que personne ne me l'impose.
L'individu autonome tient sa force de lui-même et de la solidarité de ses semblables. L'individualiste est un adepte du calcul égoïste, un vulgaire prédateur, un pur produit du capitalisme.
Délaissant la lice des combats factices, les peuples ont appris dans la souffrance que seuls les marchands d'armes gagnent une guerre. Notre combat n'est pas concurrentiel, il se résume à tenter de vivre selon nos désirs en revendiquant pour tous et toutes un droit identique au bonheur.
La joie de vivre est une inclination naturelle. C'est à sa souveraineté que la nature devra d'être libérée de l'homme prédateur. Seule une absolue liberté anéantir l'absolutisme qui nous tue."