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Billet de blog 16 janvier 2013

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L'Europe aux abonnés absents ?

Bien qu'étant un adversaire résolu du colonialisme et de toute forme de néo-colonialisme en partageant avec Robespierre ce refus absolu du recours aux "missionnaires armés", je crois sincèrement que François Hollande a eu raison d'intervenir dans l'urgence au Mali sinon ce malheureux pays serait devenu la base arrière du terrorisme islamiste menaçant toute l'Europe.

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Bien qu'étant un adversaire résolu du colonialisme et de toute forme de néo-colonialisme en partageant avec Robespierre ce refus absolu du recours aux "missionnaires armés", je crois sincèrement que François Hollande a eu raison d'intervenir dans l'urgence au Mali sinon ce malheureux pays serait devenu la base arrière du terrorisme islamiste menaçant toute l'Europe.

Mais en l'occurrence, que font les pays européens pour aider la France dans cette opération salutaire ?

En dehors de propos encourageants et de quelques applaudissements du bout des doigts, rien. Ou presque rien si l'on veut bien comptabiliser le soutien logistique modeste de la Grande Bretagne.

Et notre partenaire du "couple franco-germanique", que fait-elle pour nous aider ? Elle qui a réussi à imposer une cure d'austérité à toute l'Europe, avec l'accord tacite du Président de la République française qui a fait voter le TSCG, pour maintenir son statut de super-puissance commerciale ? Rien.

L'Allemagne se cache derrière les bureaucrates de l'Union europénne pour justifier sa non participation. D'ailleurs ces technocrates ont mieux à faire que de s'intéresser aux développement du terrorisme islamiste puisqu'ils consacrent toute leur énergie à formuler des règles absurdes au sujet de la politique agricole commune.

De minimis non curat praetor* !

le prêteur ne s'occupe pas des petites affaires . On dit aussi : "Aquila non capit muscas" = l'aigle ne prend pas de mouches

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