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Billet de blog 19 novembre 2015

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Gilet pare-balles

Le 13 novembre et ce phénomène que l'on qualifie de « génération Bataclan » ne semblent pas avoir été compris ni même perçus par les pouvoirs publics qui ont délibérément pris le chemin du « tout-sécuritaire », la gauche-de-gouvernement faisant ainsi cause commune avec cette droite qui reste toujours obsédée par la défense des privilèges et des intérêts des classes possédantes.

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Le 13 novembre et ce phénomène que l'on qualifie de « génération Bataclan » ne semblent pas avoir été compris ni même perçus par les pouvoirs publics qui ont délibérément pris le chemin du « tout-sécuritaire », la gauche-de-gouvernement faisant ainsi cause commune avec cette droite qui reste toujours obsédée par la défense des privilèges et des intérêts des classes possédantes.

C'est ce que j'ai essayé d'écrire - sans doute fort maladroitement - dans mon billet intitulé "L'électrochoc ?", qui n'a pas retenu l'attention.

Lutter contre la menace terroriste n'est pas entrer en guerre, n'en déplaise à MM. Hollande et Valls, c'est faire face à une situation de crise aiguë consécutive à la fracture sociétale de la communauté post-coloniale française, dont les énarques et technocrates des "élites bourgeoises" n'ont pas pris conscience car ils restent obnubilés par leurs chiffres et par leurs courbes...

Ainsi, en dehors de quelques députés qui en aperçoivent le péril liberticide, toute la représentation nationale va-t-elle voter cet "état d'urgence" qui va donner à notre pays le visage du Chili de Pinochet. Un état d'urgence qui permettra sans doute d'éviter d'autres convulsions mais qui ne règlera rien, sur le fond.

Dans un bouleversant élan de solidarité et de fraternité, la jeunesse de notre pays a pourtant dessiné la voie qu'une gouvernance intelligente et enracinée dans la culture humaniste française devrait prendre : celle du grand dessein d'une République sociale, régénérée par l'école et la recherche d'une harmonisation juste entre les travailleurs et les patrons.

Une société d'accueil, d'entraide et de tolérance. Où toute haine raciale, religieuse ou idéologique seraient à jamais proscrites !

Les luttes pour le bien-être matériel n'exonèrent pas d'un combat permanent contre la misère mentale.

Il en va de notre joie de vivre, cet hédonisme français que chantent les poètes.

Carpe diem ?

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