A voir sur les étranges lucarnes ces images de corps sans blessures apparentes, allongés les uns à côté des autres comme dans un tableau de chasse et ces visages d'enfants intacts aux yeux vides, on est pris de nausée et le cœur se soulève...
Voilà les gisants syriens de l'horreur !
A écouter les blablablas des radios où chacun rejette sur l'autre la responsabilité de l'ignoble massacre, on s'indigne et on ne peut s'empêcher de hurler !
Comment, après tous les génocides qui ont jalonné l'histoire et dont le dernier (la Shoah) reste encore présent dans toutes les mémoires, en est-on arrivé là ?
Sans doute avec la complicité tacite de la communauté internationale qui trouve sa justification non-interventionniste dans l'équilibre géopolitique de ce Moyen Orient, devenu un théâtre permanent de la barbarie.
Comment ne pas se révolter lorsqu'on écoute le clavier bien tempéré des diplomates et les paroles convenues et lénifiantes de tous ceux qui ont le devoir impérieux d'agir afin de mettre un terme à cette hécatombe monstrueuse ?
A quoi servent donc tous ces "machins" internationaux qui coûtent des fortunes et qui demeurent impuissants face à cette tragédie ?
En même temps, les indices des Bourses mondiales semblent se porter à merveille. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.
La conscience humaine existe-t-elle encore ?
NB/ cf l'article de Caroline Donati : "Syrie : un millier de civils gazés"