On se rappelle que les ides de Mars furent fatales à César. Les tempêtes d'équinoxe déstabiliseront-elles François Hollande ?
Après avoir été élu parce que les Français voulaient majoritairement être débarrassés de Nicolas Sarkozy, le nouveau Président de la République se trouve aujourd'hui enfermé dans le piège du TSCG. C'est à dire qu'il est obligé de poursuivre la politique européiste de son prédécesseur.
Tant et si bien qu'il ne pourra faire adopter cette "règle d'or Merkozy" que par une coalition PS/UMP !
Serais-ce la nouvelle "majorité présidentielle" ?
Cet entêtement européiste de François Hollande va "plomber" dangereusement son quinquennat car elle le place en contradiction avec ses propres engagements. Comme l'a si bien dit l'économiste Jacques Généreux : " Il y a une raison politique, à peine masquée, derrière la règle d'or . Ses partisans ne veulent pas d'un Etat qui persiste à investir dans l'éducation, la santé, la recherche, le logement, les transports collectifs, la sécurité, etc. Ils souhaitent que ces activités productives soient confiées à des entreprises privées, pour étendre la part de la vie sociale qui est ouverte à la libre course aux profits marchands. Tel est le projet politique que d'aucuns tentent de maquiller en bon sens économique... Si, par malheur, le TSCG entrait en vigueur et si les gouvernements européens s'efforçaient vraiment de ramener leur solde structurel vers l'équilibre - dans une Europe déjà largement touchée par la récession - ,ils ne réussiraient qu'à provoquer une dépression durable et générale de l'UE et, ce faisant, ils n'atteindraient jamais leur objectif d'équilibre budgétaire."
En période d'équinoxe politique, qui sème le vent ne peut récolter que la tempête.