...où on peut évaluer entre 5 à 6 millions le nombre de consommateurs de "drogues douces", dont près de 800 000 s'adonnent à la cocaïne, le commerce de ces stupéfiants générant un chiffre d'affaires annuel que l'on estime être entre 3 et 4 milliards € !
En ce qui concerne "les drogues dures" (héroïne, ecstazy...) il est quasiment impossible d'évaluer l'ampleur des dégâts compte tenu de la clandestinité des actes, mais on peut néanmoins noter que les décès par "surdose" sont plusieurs centaines...
Plusieurs centaines de jeunes vies foudroyées obérant ainsi la vitalité citoyenne, culturelle et scientifique de la collectivité.
Et ce constat désolant ne concerne pas seulement Marseille, on le retrouve dans la plupart des grandes villes françaises et leurs banlieues, ainsi que dans les territoires ruraux qui avaient jusqu'à présent été épargnés.
Dans ces conditions, il est indispensable que l'Etat, responsable de la santé du pays, prenne les décisions qui s'imposent et ne fasse plus semblant de pourchasser les dealers avec ses inutiles et grotesques parades policières !
La république bourgeoise a secrété la toxicomanie, fruit de la désespérance d'une société dominée par l'inégalité et l'injustice sociale, et ankylosée par la peur de son avenir...
La véritable dette de la France se situe à ce niveau.
C'est la plus dangereuse !