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Billet de blog 29 décembre 2018

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Ça branle dans le manche...

En cette fin d'année 2018 où on pourrait chanter un "de profundis macronibus", la classe politique française navigue à l'aveuglette dans un brouillard complaisamment propagé et entretenu par les mass-médiocres qui font l'opinion...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

...ainsi entre les vrais-faux passeports diplomatiques de Benalla, les bilans contradictoires de fin d'année, le morcellement de plus en plus grand des oppositions de "gauche" et la sévérité invraisemblable et révoltante des condamnations judiciaires qui frappent les gilets jaunes, on peut légitimement se demander dans quel monde nous vivons !

La sourde et profonde colère d'une majorité de nos concitoyens est bien présente, même si elle est minorée ou niée par les déclarations arrogantes et ambiguës des petits marquis de la "France d'en haut", qui n'arrivent pas à maîtriser la situation.

Ainsi, Jean-Baptiste Clément prend à nouveau la tête du hit parade :

"ça branle dans le manche

 les mauvais jours finiront

 et gare à la revanche

 quand tous les pauvres s'y mettront"

Car si le muscadin de l'Elysée est tiraillé à hue et à dia par les oligarchies ou les castes dont les intérêts sont parfois divergents, il semble bien incapable de tenir réellement la barre d'un Etat qui a capitulé financièrement en rase campagne bruxelloise comme la "grande armée" le fit un jour à Waterloo...

Car si les technocrates issus des grandes écoles de la bourgeoisie occupent tous les postes clé des affaires du pays, les bras puissants des exécutants de "la France d'en bas" peuvent paralyser ou arrêter la machine...

Car si le climat continue à se détériorer et à nous faire entrevoir un destin de plus en plus sombre et même terrifiant, les larmes de Nicolas Hulot auront été le ruisselet annonciateur de l'apocalypse.

Pourtant je persiste à croire que la France n'est pas une république bananière et que le bon sens populaire finira par l'emporter !

Mais le pouvoir en place qui s'appuie sur moins d'un quart du corps électoral, bénéficie de l'égologie invraisemblable de ses opposants.

Et si ce péril jaune protéiforme accouchait malgré tout d'un drapeau noir ou d'une bannière rouge ?

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