Edwy Plenel a porté plainte contre Maïwen Le Besco car elle lui a tiré les cheveux en mimant un crachat au visage dans un restaurant un soir de février dernier. Ce qui m'interpelle dans ce fait divers, c'est que Maïwen est la petite-fille du moudjahid Abdelkader Belkhodja, membre du PCF, de la CGT et du FLN historique, qui fut aussi fonctionnaire du gouvernement algérien. Et qu'Edwy Plenel est le fils d'Alain Plenel qui paya de sa carrière de fonctionnaire en Martinique ses engagements anticolonialistes. Qu'ainsi, le jeune Edwy se retrouva au lycée Descartes d'Alger où j'étais en primaire et que fréquenta Catherine, la mère de Maïwen que je croiserai quand elle présentait sur FR3 l'émission Taxi co-productrice de mon film marseilleS.
Oui, le monde est petit, mais doit-on pour autant y tolérer une telle déchéance comportementale, sommes-nous devenus un vaste asile psychiatrique ? Exaspérée de devoir admirer ça, la smicarde qui fabrique des sacs Chanel par 12° ira voter de colère pour Marine ou Marion, dont la mère et grand-mère s'exhiba jadis nue dans un filet de pêcheur en couverture de....Play-Boy. Ça n'avait guère gêné son mari qui venait de faire, aux législatives de 1986, une percée à 10% des voix. Et c'était bien avant que des révélations du journal Le Monde sur ses activités de tortionnaire en Algérie ne motive son procès en diffamation au susnommé journal dont Plenel était rédacteur en chef. Procès où la journaliste Florence Beaugé produisit le poignard des jeunesses hitlériennes aux initiales de JMLP avec lequel celui-ci avait torturé à mort un père de famille devant ses enfants la nuit du 3 mars 1957 dans la casbah d'Alger.
Ce qui semble quand-même autrement important et urgent à faire savoir en France, un an après l'élection à l'Assemblée Nationale de 89 députés de ce parti RN, ex FN. Et devrait être la priorité de toute personne héritière de cette part de l'Histoire qui n'est pas d'alcôve.