Chien qui aboie ne mord pas (et la caravane passe).
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A propos d'une relation malsaine (le mal versus le bien).
Le témoignage d'Adèle Haenel sur Médiapart est passionnant. Il illustre peut-être cette maxime de La Rochefoucauld: "il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait". On pense aussi à Publilius Syrus: "Malus bonum ubi se simulat, tunc est pessimus." / "A bad man, when he pretends to be a good man, is the worst man of all."
J'y note que cette actrice ne souhaite pas mêler les tribunaux à cette triste et malheureuse affaire. Ce témoignage vient toutefois de pousser les tribunaux à s'en mêler. Que ce cinéaste soit, ou ne soit pas, innocenté par les tribunaux, cette affaire ne se dénouera pas tant que cet homme n'aura pas compris qu'il a blessé cette actrice et qu'il ne lui aura pas présenté ses excuses. Après avoir entendu cette actrice sur Médiapart, et avec un peu de bonne foi, ce cinéaste devrait facilement comprendre cela. Idéalement, ce cinéaste aurait sans doute pu comprendre cela plus tôt, mais nous, le public, sommes incapables de nous prononcer quant à cet apparent retard de prise de conscience car nous ne connaissons pas assez les détails de la relation, manifestement malsaine, qui unissait ces deux personnes. Ce témoignage illustre sans doute cette maxime de La Rochefoucauld: "il n'y a guère d'homme assez habile pour connaître tout le mal qu'il fait".
Je veux aussi me souvenir qu'un certain professeur de philosophie et maître d'optimisme (Alain) aurait sans doute retourné cette maxime: "il n'y a guère de femme assez habile pour connaître tout le bien qu'elle fait".
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