Je ne suis pas en faveur des urnes électives ni de la représentation par des élus. Mais je suis pacifique. Les armes, si nous en avons, ne doivent être utilisées qu’en légitime défense. Il ne s’agit pas de renverser par la force du grand nombre, mais de le rallier par la conscience à une citoyenneté exercée réellement. Ce que je défends, c’est une utopie revendiquée : celle de faire comprendre à 15 à 20 millions de Français qu’ils peuvent se fédérer autour d’un projet constituant.
Un projet constituant comme la CPT ne propose pas une politique — par nature clivante — mais une méthode. Une méthode pour que les citoyens, au-delà de leurs divergences politiques, philosophiques ou religieuses, puissent s’accorder sur un contrat social commun. Ce contrat ne naît pas de l’imposition, mais du débat contradictoire, respectueux, argumenté, entre toutes les thèses en présence. Il vise une très large majorité, non pas pour écraser les minorités, mais pour les inclure dans une vision partagée de la société.
Je respecte profondément celles et ceux qui se battent contre les conséquences de notre impuissance politique. Mais mon analyse est la suivante : en luttant contre les symptômes, on risque de pérenniser — sans le vouloir — le système qui en est la cause. En acceptant les règles d’un jeu truqué, on renforce les institutions qui confisquent notre souveraineté. En contestant les lois sans remettre en cause le cadre qui les produit, on tourne en rond.
La Constitution Provisoire de Transition (CPT) est une sortie par le haut. Elle ne promet pas la victoire immédiate, mais elle offre un chemin. Un chemin vers une démocratie réelle, où le peuple écrit ses propres règles, dans la paix, la lucidité et la dignité.
Ce n'est pas la vérité qui divise et affaiblit. C'est le refus de la chercher ensemble.
Liens vers la CPT (proposition de Constitution Provisoire de Transition) :
Le texte : http://lc.cx/CPT-pdf
Les questions fréquentes : http://lc.cx/FAQ-CPT
Le site : http://cpt.wikicratie.fr
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Vos retours nourrissent la réflexion collective, il n'y a pas de démocratie sans débats.