Malgré la diminution significative du taux de mortalité due au cancer dans des pays avancés comme les États-Unis et la France, cette maladie reste tout de même un véritable fléau. À cet effet, des cancérologues de l’université Yale affirment que les risques de mourir d’un cancer sont encore plus élevés chez les patients qui optent pour la médecine alternative.
Multiplication des risques par 5!
Les personnes atteintes d’un cancer et qui décident de se détourner des traitements classiques au profit des thérapies alternatives ont cinq fois plus de risques de mourir que celles qui utilisent les traitements conventionnels. C’est ce qu’a confirmé une étude américaine récemment publiée dans le Journal of the National cancer Institute. En effet, lesdits soins alternatifs impliquent le recours à des traitements dont l’efficacité et la sécurité ne sont pas reconnues par la science.
C’est ce qui a poussé des chercheurs de l’université Yale à analyser le taux de survie de patients qui ont eu à utiliser ce type de médications, et ceci 5 années après le diagnostic. Le résultat ? Ils se sont rendu compte que le risque de décès est multiplié par 5, surtout pour ce qui est du cancer du sein.
Les 7 principales thérapies alternatives en France (vous trouverez une source pour chaque si vous souhaitez approfondir le sujet) :
- Acupuncture
- Homéopathie
- Aromathérapie
- Fleurs de Bach - plus d'informations
- Reiki
- Hypnose
- Yoga
Le refus des traitements anticancéreux conventionnels ?
Il faut tout d’abord dire que les malades de cancer qui choisissent de se faire soigner uniquement grâce aux méthodes de naturothérapie, par exemple, sont quand même rares. En effet, un rapport de l’Académie de médecine datant de 2013 avait eu à montrer qu’environ 30 % des patients en France optaient pour les traitements alternatifs. Mais, il faut ajouter que ce sont des patients qui ne délaissent pas les soins classiques, car en général ils ne le font qu’en complément.
Aussi, une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association a montré que le recours à ce type de médecine complémentaire se fait généralement par des patients dont le risque de décès est deux fois plus élevé. Un choix qu’on peut donc expliquer par le fait de ne plus vouloir continuer avec des traitements comme la radiothérapie, la chirurgie, la chimiothérapie…