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Billet de blog 1 janvier 2014

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Quatre ans d'occupation

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Athènes se réveille aujourd'hui symboliquement à la "présidence de l'Union européenne". Mais pour les Grecs, 2014 c'est l'entrée dans la quatrième année d'occupation sous le régime de la Dette.

Symboliquement, le 30 décembre, la résidence de l'ambassadeur d'Allemagne a été copieusement mitraillée par des tirs de kalachnikov. Le gouvernement grec s'est dit aussitôt inquiet pour "l'image de la Grèce à l'étranger". Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, en charge de l'euro et de ses protectorats, a alors assuré, magnanime, que les Européens "ne laisseront pas tomber" la Grèce.

Une promesse ou une menace ?

Des magasins fermés arborent, sans espoir, un panneau du parti "plan B" (scission de Syriza) promettant leur "réouverture après la sortie de l'euro".

(photo d'après greekcrisis.fr)

Pendant ce temps, les Français privilégiés, qui ne veulent rien connaître de la guerre économique interne à l'eurozone et ne veulent rien savoir de l'Histoire, continuent à rêver d'Europe. Les plus attentionnés pensent que l'Europe pourrait être autre chose que ce qu'elle est, ce qui n'en est pas moins une forme sévère de fausse conscience. Mais pour le moment, rien n'indique qu'ils aient la moindre intention de renoncer à leur idéologie. 

Bonne journée.

(Voir la chronique de Panagiotis Grigoriou, blog Greekcrisis : http://www.greekcrisis.fr/2013/12/Fr0312.html)

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