Le rapport de l'ONU (UNSCEAR) sur les effets sanitaires de l'accident de Fukushima a conclu que les effets induits par les radiations seraient trop faibles pour être mesurés. Les gens étaient bien protégés et ont reçu des doses de rayonnement "faibles ou très faibles". L'UNSCEAR est un organisme international indépendant créé dans les années 1950 pour donner des conseils impartiaux sur les effets des radiations sur les populations et l'environnement.
L'étude a conclu que les taux de cancer ou de maladies héréditaires étaient peu susceptibles de montrer une augmentation perceptible dans les zones touchées, car les doses de rayonnement reçues étaient trop faibles. Les gens ont été rapidement évacués de la proximité de la centrale nucléaire. Cette action a réduit leur exposition aux radiations d'un facteur dix, dit l'UNSCEAR, à des niveaux qui étaient "faibles ou très faibles". De plus, la durée d'exposition fut très faible, ce qui a amoindri les risques. A l'exception d'un groupe de 160 travailleurs de l'usine, qui devront être suivis sur le long terme.
Selon l'UNSCEAR, "la conséquence sanitaire la plus importante concerne le bien-être mental et social. Il s'agit des conséquences de l'énorme impact du tremblement de terre, du tsunami et de l'accident nucléaire et la peur et le stress liés à la perception du risque d'exposition aux radiations."
Les effets sur l'environnement et les écosystèmes ont été jugés de même comme insignifiants, à l'exception des zones directement touchées par la catastrophe. En revanche, les études sur le dépistage des effets sur la glande thyroïde ne sont pas terminées.
Une autre étude, publiée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) au début de 2013, allait dans le même sens.
On se souviendra que les réseaux anti-nucléaires, créant une véritable paranoïa à travers le monde, avaient largement joué sur la confusion entre l'accident nucléaire de Fukushima et les conséquences de l'un des plus grands séismes de l'histoire récente suivi d'un tsunami, qui firent plus de 18 000 morts et disparus.