Face à un écroulement de plus en plus évident de l'architecture de la monnaie unique, le monde des économistes craque peu à peu, y compris celui des économistes bancaires. Ainsi Bernard Maris déclare-t-il cette semaine dans Charlie Hebdo qu'il n’est jamais trop tard pour reconnaître qu’on s’est trompé et réclame à son tour la sortie de l'Euro.
Dans un récent billet, Jacques Sapir cite parmi les économistes qui ont déjà rejoint cette idée de nombreux universitaires français tel que Jean-Jacques Rosa, Gérard Laffay, Jean-Pierre Vesperini, des Italiens, Alberto Bagnai, Claudio Borghi Aquilini, Giuseppe di Taranto et Antonio Rinaldi, des Allemands, Hans-Olaf Henkel et Alfred Steinherr, des Espagnols, Juan Francisco Martín Seco et Antoni Soy, des Britanniques, Brigitte Granville, Peter Oppenheimer ou encore Christopher Pissarides de la London School of Economics, ancien partisan de l’Euro. En France encore, Frédéric Lordon vient de publier un essai sur le sujet, La Malfaçon, mais aussi Laurent Faibis et Olivier Passet qui réclament instamment un débat public in « L’euro pour tous et chacun pour soi : le nouveau débat interdit », cf. Les Échos, 23 décembre 2013, http://m.lesechos.fr/idees-et-debats/le-point-de-vue-de/l-euro-pour-tous-et-chacun-pour-soi-le-nouveau-debat-interdit-0203193619902.htm