Céline vs Houellebecq : autopsie au couteau de boucher des petits salauds à cravate
Ah les voilà, les pleureuses du bien écrire…
Les chiens de garde en costard-cravate qui bavent sur le prolétaire des lettres…
Des pédants à la manque, des épiciers du style, des lèches-cul de l’ordre moral en gants blancs…
Ils ont planqué leur médiocrité sous des kilomètres de phrases bien léchées, des métaphores en dentelle…
Des romans-polices d’assurance pour pas froisser le bourgeois…
Céline , lui, il a tout balancé par la fenêtre.
Une mitraillette syntaxique, des tripes à l’air, une danse macabre des mots.
Voyage au bout de la nuit ? Un coup de hache dans le lac verni de la littérature à papa.
La ponctuation ? Des éclats d’obus.
La langue ? Un cadavre qu’il ressuscite à coups de pied au cul.
Pas de fioritures. Pas de pardon.
Du sang, de la merde et des larmes qui collent aux dents.
Et Houellebecq ?
Un faussaire de génie.
Un Céline en kit, en solde chez Action.
Sa prose ? Du formica littéraire. Du prêt-à-penser pour cadres dépressifs.
Des phrases plates comme des comprimés, des idées en boîte de conserve périmée.
Mais attention ! Les mêmes salopards qui vomissaient sur Céline lui lèchent les bottes.
Pourquoi ? Parce qu’il joue leur jeu, le Michel…
Un nihilisme de supermarché, un racisme à la carte.
Un punching-ball en costard pour que les gros cerveaux de Mediapart puissent faire leur numéro de vertu.
Les salons littéraires ?
Des prostituées à compte d’auteur.
Ils se branlent mutuellement dans les pages des Inrockuptibles en crachant sur le peuple.
Leur dernier coup ? Faire passer Houellebecq pour un rebelle.
Un rebelle ? Lui ?
Un produit marketing de l’extrême droite chic.
Un gadget pour intellos fatigués qui veulent frissonner sans se salir.
Céline, au moins, il était sincère dans sa guerre.
Un monstre, oui, mais un monstre qui hurlait sa vérité.
Pas ces grimaces de clown triste, ces provocations calculées pour faire monter la sauce dans la gamelle de Gallimard.
Le style célinien ? Une guerre civile permanente.
Pas un « exercice de style » pour épater les critiques du Monde.
La vérité ?
Ils ont tous peur.
Peur du vrai chaos. Du cri primal.
Alors ils élisent un ersatz, un Céline light, une islamophobie en mode « lol c’est de la fiction ».
Pendant ce temps, les vrais salauds, les héritiers des collabos, se pavanent dans les dîners en ville.
Des éditeurs qui vendraient leur mère pour un tweet de Zemmour.
Des prix littéraires décernés par des kapos culturels.
Faut tout balancer par terre.
Redevenir sauvage.
Écrire avec des couteaux, pas des stylos.
Leur « bien-pensance » ? Une chape de plomb sur le crâne des vivants.
Céline l’avait compris :
Y a que la vérité qui dérange qui vaut la peine d’être écrite.
Le reste ?
De la branlette en circuit fermé.
Alors oui, Houellebecq est leur jouet.
Leur punching-ball autorisé.
Mais nous ?
On sait. On attend.
Un nouveau Céline sortira des ténèbres.
Et là, pas de quartier…
Ce sera l’hallali.
La grande purge des petits maîtres à pincer du bec…
À coups de phrases qui saignent, de mots qui brûlent…
La littérature ou la mort, bande de charognes !
J’irai pisser sur vos tombes.
Yahya Yachaoui