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Billet de blog 22 mars 2025

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Quand l’ultra-libéralisme dévore les peuples

Face aux dérives de l’ultra-libéralisme, un nouveau visage du fascisme émerge, déclenchant des génocides en Palestine, au Congo, en Syrie, au Soudan, et menaçant bientôt l’Irak et le Liban. Cet article examine comment une idéologie de profit et d’impunité transforme la géopolitique en tragédie humaine.

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Dans le monde contemporain, l’ultra-libéralisme, prétendument synonyme de liberté économique, s’est mué en une idéologie où le profit prime sur la vie humaine. Ce paradigme, qui rejette toute régulation étatique au nom d’une « efficacité de marché » aveugle, a engendré des politiques aux conséquences dramatiques dans plusieurs régions du globe.

En Palestine, l’extension des colonies, les politiques de blocus et les opérations militaires massives ne sont pas de simples conflits isolés, mais le résultat d’une logique d’accaparement de ressources et de contrôle du territoire. La dégradation des conditions de vie et la multiplication des exactions témoignent d’un système où l’État de droit se plie aux impératifs d’un marché mondialisé sans compassion.

Au Congo, la quête insatiable de minéraux, soutenue par des financements privés et des interventions militaires, a engendré des violences de grande ampleur. Les communautés locales, privées de leur terre et de leurs droits, se retrouvent plongées dans un cycle de génocide lent, où la main invisible du capitalisme brutal semble régner en maître.

En Syrie et au Soudan, des conflits qui se déclenchent et se perpétuent sont étroitement liés à une idéologie qui valorise l’arme et l’exploitation des ressources naturelles. Ces guerres, souvent déguisées sous le vernis de la lutte contre le terrorisme, masquent une réalité bien plus cruelle : celle de populations décimées par une logique économique déshumanisante, où chaque vie perdue devient un simple chiffre dans des bilans financiers.

Aujourd’hui, l’Irak et le Liban se profilent à l’horizon comme les prochaines victimes potentielles de cette dynamique destructrice. Les alliances géopolitiques et les interventions militaires, orchestrées par des puissances et des conglomérats internationaux, poursuivent leur course effrénée vers le profit, au mépris des droits fondamentaux des peuples.

Les dérives fachistes de l’ultra-libéralisme reposent sur un refus catégorique de l’État-providence et du contrôle démocratique. Elles se traduisent par une concentration extrême du pouvoir économique et militaire, souvent déguisée en promesse de liberté. Mais à quel prix ? Chaque coup de marteau dans une usine, chaque transaction sur un marché financier, contribue silencieusement à l’exclusion et à la mort de millions d’hommes, de femmes et d’enfants dans des zones de conflit.

Il est temps de repenser notre modèle global. La recherche du profit ne doit plus primer sur la dignité humaine. Les politiques d’austérité, les interventions militaires et les régimes de blocus ne peuvent être légitimés lorsqu’ils mènent à des génocides systématiques. La communauté internationale doit se lever et imposer des régulations strictes, non seulement pour protéger les droits économiques des individus, mais surtout pour préserver le droit à la vie.

La tragédie que nous vivons aujourd’hui est le reflet d’un système qui sacrifie l’humanité sur l’autel du capital. Le défi qui nous attend est immense : réhabiliter la justice sociale et repenser l’économie mondiale pour qu’elle serve l’humain, et non l’inverse. Chaque voix, chaque action en faveur de la dignité humaine, compte dans cette lutte pour un avenir plus équitable.

Il ne s’agit pas ici d’un appel à la confrontation immédiate, mais d’une dénonciation claire et sans concession de l’impunité du capitalisme débridé. Car tant que l’ultra-libéralisme continuera de régner en maître, les génocides de Palestine, du Congo, de Syrie, du Soudan – et bientôt d’Irak et du Liban – resteront le triste tribut d’un système qui a oublié la valeur de l’être humain.

Il est impératif de transformer ces constats en actions concrètes. La paix, la justice et la dignité humaine ne sont pas négociables. Il est temps de réaffirmer que le profit ne peut justifier la mort et la souffrance des peuples, et que chaque génocide, quelle que soit sa forme, doit être combattu avec la fermeté de notre engagement pour un monde plus juste.


Dans le sillage de ces drames, se dresse une réalité implacable où l’ultra-libéralisme, tel un fleuve en crue, façonne un paysage de violence et de désolation. La tragédie se lit comme un poème sombre, où chaque conflit, de Palestine au Congo, de Syrie au Soudan, tisse la trame d’un destin collectif. Ce n’est ni une injonction à la révolte immédiate ni un plaidoyer pour une justice imposée, mais l’évocation d’une réalité qui, dans sa froide logique, révèle les interstices d’un système en quête de sens. En fin de compte, le récit de ces peuples nous interpelle sur la fragilité et la persistance de l’espérance, dessinant ainsi une carte politique et philosophique où se mêlent l’ombre des génocides et la lumière d’un futur à réinventer.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.